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Par Isabelle Lardon

Le collectif national RASED composé des associations professionnelles, des syndicats, de la FCPE a profité de la tenue du colloque de la FNAME à Orléans pour organiser un rassemblement. Hier soir, à la fin de la première journée du colloque, devant le centre du congrès, il a expliqué les démarches de la campagne de sensibilisation qu’il met en place depuis quelques jours et manifesté son désarroi par rapport à l’avenir des RASED.

La lettre ouverte à Vincent Peillon, dont le Café s’est fait l’écho en début de semaine, a été lue sur le parvis devant les quelque 800 participants par. Des militants portaient chacun de grosses étiquettes-lettres qui ont dévoilé peu à peu le slogan : Les RASED, une force pour l’école. Chacun des partenaires du collectif a fait un court discours.


La présidente de la FNAME, Thérèse Auzou-Caillemet et le président de l’AME 45, Dominique Dessagnes ont répondu aux questions du Café.

Quelle est l’idée force que vous voulez mettre en avant à travers cette interpellation de l’opinion publique ?

Il faut que le discours du président de la République en faveur des RASED se traduise en actes. Le texte de loi sur la refondation de l’école ne fait aucune mention des RASED. Les élèves en difficultés dans les écoles ne peuvent pas attendre. Ce sont eux les premiers à pâtir de la situation.

Les personnels des RASED apportent des réponses spécifiques à des besoins particuliers. La refondation de l’école passe par la reconstruction des RASED »


Que demandez-vous au ministre ?

En premier lieu, il faut recommencer les départs en formation d’enseignants spécialisés qui n’ont pas cessé de diminuer depuis plusieurs années. Et recréer des postes.

Par ailleurs, la DGESCO est en train d’organiser des commisssions de travail pour réfléchir aux différents métiers de l’enseignement. Nous savons qu’un groupe est dédié aux RASED. Mais nous n’avons aucune assurance que le collectif y sera associé.


Comment voyez-vous l’avenir des RASED ?

Nous sommes dans l’incertitude totale. Un rapport de l’Inspection générale a été remis au ministre mais il n’a pas été publié. Nous ignorons les préconisations qui y sont faites.

La FNAME est consciente que le métier évolue. Elle est d’accord pour accompagner cette évolution, sans conservatisme mais dans un esprit constructif, avec l’idée d’une évolution vers quelque chose de mieux.

C’est pour cette raison que nous avons créé un conseil scientifique, avec des chercheurs qui ont des points de vue différents mais qui nous aident à analyser notre travail. Nous avons pu écrire la charte du maitre E.

Sur le site du Café