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« Cette réforme est nécessaire pour donner une chance de réussite aux trop nombreux élèves qui en ont le plus besoin. Mais soutien ne vaut pas blanc-seing ». Bruno Lamour a fait un point positif des réformes engagées et mis en avant « un syndicalisme positif » capable d efaire avancer des dossiers.

« On a limité la casse ». C’ets ce que nous a dit Bruno Lamour, secrétaire général de la Fep Cft, premier syndicat de l’enseignement privé, le 14 septembre à propos de la réforme du collège. Pour lui, les pertes d’heures au collège dans le privé sont les mêmes que les années précédentes. Et cela tient aussi à la mobilisation syndicale face à certains chefs d’établissement qui a coupé court à des tentatives de réductions de postes.

« Globalement l’enseignement catholique va relayer le message national d’application de la réforme du collège », affirme-t-il, malgré quelques problèmes locaux. La situation sera bien différente de la réforme des rythmes (actuellement seulement un quart des écoles privées est passé aux 5 journées d’école).

« On est loin de Josette Théophile », assure-t-il à propos de la réforme de l’évaluation des enseignants. Il faut allusion au projet de faire évaluer les enseignants par les chefs d’établissement, vécu comme un cauchemar par beaucoup d’enseignants. Il souligne l’avancement au même rythme pour tous et une évaluation recentrée sur la mission d’enseignant au sens large, ce qui suppose une réorientation du métier d’inspecteur. « Dans le privé les inspecteurs n’avaient qu’une mission de controle », rappelle-t-il. « Il y aura un changement culturel à vivre et surtout à provoquer chez les inspecteurs »…

Le négociations PPCR sont vécues positivement. « On est revenu à l’idée de revalorisation . Il faudra que cela continue ».

Au milieu de tout ce positif, B Lamour souligne aussi du négatif. L’échec du ministère à revenir à la situation des accords Lang Cloupet sur la formation initiale. Récemment l’enseignement catholique a réinscrit l’obligation de formation à part des professeurs du privé. « Un comble alors que l’enseignement catholique se voit comme un élément du service public d’éducation ».

François Jarraud