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Cette année encore, la publication du rapport annuel de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale (IGAENR) réserve son lot de révélations. Notons d’abord qu’en 2016, 218 rapports ont été réalisés par l’Igaenr, soit 22% de plus qu’en 2015. Mais les révélations son à chercher dans les détails. Sur ces 218 rapports, l’IGAENR ne fait connaitre le sujet que de 97. La moitié restent totalement dans le noir. Sur les 97 dont on connait le sujet, seuls 38 ont été publiés. Les autres ont été retenus par le cabinet.

Parfois c’est pour de bons motifs. C’est le cas par exemple quand l’inspection est diligentée pour faire un rapport sur un principal ou un inspecteur, ou, peut-être, sur un établissement qui dérape.

Mais cette censure ministérielle est beaucoup plus discutable dans nombre de cas. On attend toujours la publication du rapport sur la santé scolaire. Ou encore de deux évaluations de la réforme du collège réalisée en 2016.Ou encore du rapport sur la gestion par les académies de l’enseignement privé sous contrat. Ou encore du rapport sur les dysfonctionnements sur les sujets d’examen au bac. Pour certains rapports gardés sous le boisseau, l’IGAENR en révèle le contenu dans le rapport annuel. C’est le cas par exemple du rapport sur le fonctionnement du service du premier degré de l’académie de Paris. Une sortie « en douce ».

Le rapport