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 » Alors que le rapport Villani-Torossian préconise un enseignement de mathématiques pour tous et toutes les élèves au lycée, proposant même de saisir cette occasion pour « réconcilier » certaines ou certains élèves avec les mathématiques, les signataires estiment que cette réconciliation ne peut pas se faire par la seule présence en classe de première d’un module de spécialisation alors que l’enseignement de tronc commun pour l’ensemble de la culture scientifique et numérique est limité à 2 heures. Cet enseignement de 2 heures ne suffira pas, par sa probable superficialité, à contrecarrer les stéréotypes et les inégalités de niveau social et de sexe qu’une absence de vision profonde de l’apport scientifique contribue à véhiculer » déclarent l’Apmep, l’association des professeurs de maths, le CFEM, Femmes & mathématiques, la SMAI et la Société Mathématqiues de France dans un communiqué commun. Les associations posent la question dès la seconde. « Les élèves de seconde générale et technologique ne savent généralement pas encore de manière précise ce qu’elles et ils veulent faire dans l’enseignement supérieur. Il convient donc de ne pas leur fermer des portes en éliminant les mathématiques du tronc commun de la filière générale. Ceci concerne particulièrement les filles et les jeunes issus de milieux socio-économiques défavorisés dont les choix d’orientation sont davantage influencés par des stéréotypes sociaux ».