Print Friendly, PDF & Email

 » Avec la disparition de la filière littéraire, ce sont les départements de philosophie des universités qui sont menacés », estime l’Appep, une des associations de professeurs de philosophie. Très déçue par rapport aux propos ministériels, l’Appep estime que la seule spécialité « Humanités, lettres , philosophie » est insuffisante.  » Cette spécialité, à l’horaire et au contenu incertains, ne sera pas même proposée dans tous les lycées. Là où elle le sera, elle ne permettra pas de garantir le travail d’approfondissement patient et rigoureux actuellement offert aux élèves des 2300 Terminales L. Chaque année, un nombre significatif d’élèves de Terminale littéraire s’engagent dans des études de philosophie après avoir suivi cet enseignement approfondi. » Pour l’Appep  » la philosophie sera marginalisée dans le nouveau lycée ». Elle en veut pour preuve que  » Le coefficient annoncé pour l’« épreuve universelle de philosophie » est inférieur à celui de la série S, celle des séries générales où la philosophie compte aujourd’hui le moins. Cela ne représente un progrès que dans la voie technologique, mais sans pour autant que les dédoublements indispensables au travail des élèves soient proposés ».

Communiqué