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Veut-on la peau de la cogestion du mouvement des enseignants ? Cinq syndicats (Snuipp Fsu, Se Unsa, Snudi FO, Cgt Education et Sud Education) signent une lettre commune interpellant le ministre sur les dysfonctionnements du mouvement des professeurs des écoles. « Les personnels sont confrontés à une nouvelle application informatique pas opérationnelle et pour laquelle ils auront été formés très tardivement », relèvent-ils. « Nous constatons une impréparation qui va sans nul doute entraîner des retards dans les affectations des personnels. Les reports et les annulations des instances de préparation du mouvement vont se multiplier accompagnées, de dysfonctionnements importants et chronophages pour les services des DSDEN ». A cela s’ajoute des initiatives locales. « Certains IA-Dasen envisagent de prendre des décisions qui aggravent les modalités prévues par la note de service n°2018-133 concernant le nombre de voeux, la prise en compte de l’AGS ou encore le rapprochement de conjoints. La mise en application de ces directives nationales s’annonce comme un fiasco qui risque de dégrader durablement les conditions de mobilité et d’affectation et donc réduire encore davantage l’attractivité du métier ». Les syndicats demandent au ministre de « surseoir à la mise en oeuvre de ces nouvelles modalités pour cette année et d’ouvrir de nouvelles concertations avec les organisations syndicales, notamment concernant les points mentionnés dans notre précédent courrier tels que le maintien de la deuxième saisie de voeux, la suppression des postes à profil, le respect du caractère non obligatoire des voeux géographiques… »

La lettre