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Veut-on tuer les commissions paritaires avant même l’adoption de la loi sur la transformation de la Fonction publique ? Six syndicats du premier degré protestent ensemble sur les conditions dans lesquelles se passe le mouvement du premier degré dans une lettre ouverte au ministre.

« Une nouvelle fois, nous vous alertons sur le déroulé des opérations du mouvement des personnels enseignants du premier degré », écrivent F Popineau (Snuipp Fsu), S Crochet (Se Unsa), N Trichard (FO), C Nave Bekhto (Sgen Cfdt), P Désiré (CGT) et B Chabannes (Sud).

« Celui-ci s’avère catastrophique à plus d’un titre, sur le plan technique comme sur son adéquation avec les réalités des affectations dans le premier degré. Nous tenons d’ailleurs à rappeler que nous avions alerté l’administration de ces travers lors des différents groupes de travail préparatoires. Les calendriers locaux ne pourront pas être respectés avec des retards de plusieurs semaines. Cela crée un climat de forte inquiétude pour tous les acteurs et actrices de cette opération de gestion. Les enseignantes et enseignants sont ainsi insécurisés, l’aspect humain est négligé, et, nous n’avons à ce jour aucune certitude que les affectations soient faites avant les vacances scolaires, avec les conséquences négatives pour les personnels mais aussi l’organisation de la rentrée ».

La lettre

Sur la loi de transformation de la Fonction publique