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C’est une des plus importantes conséquences de la loi Blanquer : les communes vont devoir maintenant les écoles maternelles privées sous contrat. Lors du débat au Parlement, l’enseignement catholique avait pris une position modérée. Ainsi en juillet encore la lettre interne du secrétariat général de l’enseignement catholique (SGEC) expliquait que  » les cellules diocésaines des forfaits se réuniront à la rentrée pour atteindre l’objectif de parité fixé par la loi, progressivement et dans le respect des conventions en cours ». Dans la dernière livraison de ECA, la revue du SGEC, le ton a changé. « Il s’agit d’une avancée importante pour nos écoles », affirme Yann Dorison, secrétaire général adjoint. « Nous allons réclamer ce qui nous est dû, mais intelligemment. Si l’écart est important entre le montant du forfait versé par les communes et celui qu’elles devront verser dès que les décrets d’application seront passés, il faudra planifier cette montée en charge… S’il est possible de mettre au point des échéanciers , il ne sera pas question de discuter du montant du forfait ». La loi devrait amener le transfert de 100 à 150 millions d’euros au privé sans que celui-ci ne fournisse aucun service supplémentaire.

ECA n°392