» Il y a clairement un risque que l’éducation prioritaire ne soit plus une priorité en dehors des REP+. C’est le point sur lequel nous devrons être vigilants », explique Damien Berthilier, président du Réseau français des Villes éducatrices (RFVE) à Localtis. Une inquiétude qui ne veut pas dire rejet total du rapport. » Que l’on donne la main aux rectorats pour travailler plus finement ne nous choque pas. Cela correspond même à une demande que nous avions de ne pas rendre les choses trop rigides, à condition, bien sûr, que cela ne devienne pas du clientélisme, et que notamment les villes de banlieue ne se retrouvent pas défavorisées par rapport à d’autres zones… L’idée de l’allocation progressive de moyens me semble toutefois avoir du sens, et cela se fait d’ailleurs déjà au niveau des collèges dans certaines académies ».
