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 » Le choix fait par le ministère est désastreux. Dans un contexte d’augmentation nette de la population scolaire, le système a besoin de professeurs en plus grand nombre pour maintenir l’encadrement à son niveau actuel, déjà particulièrement peu glorieux, du fait de l’augmentation massive du nombre d’élèves par classe, conséquence de la diminution des DHG des établissements », écrit l’APLV, association de professeurs de langues.  » Les collègues de langue savent bien que leurs groupes atteignent fréquemment plus de 35 élèves en lycée, ce qui rend l’enseignement pénible et réduit la capacité des professeurs à prendre en charge les difficultés des élèves et la diversité des publics. En continuant à diminuer chaque année le nombre de postes aux concours, le ministère prend la responsabilité de rendre le système éducatif plus inégalitaire et moins efficace et de sacrifier des générations de jeunes Français ». Selon l’APLV,  » au Capes la baisse se poursuit pour l’anglais (- 1% au CAPES externe, – 11% à l’interne) et surtout l’allemand (- 2% au concours externe, – 20% à l’interne)… La baisse continue et s’accentue aux concours du CAPLP, avec 50 postes en lettres-anglais (contre 130 en 2018 et 65 en 2019), 20 en lettres-espagnol (contre 50 en 2018 et 25 en 2019) au concours externe, et 15 postes au lieu de 20 en 2019 pour les deux langues au concours interne. » Le plan ministériel pour les langues apparait déjà oublié…

APLV