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Les personnels de direction ID FO montent eu créneau en demandant au ministre une « sortie de crise ». Dans le Choletais, les sujets sont connus des élèves avant les épreuves qui se déroulent sans surveillance sérieuse. A La Rochelle, un proviseur croit qu’il est Maigret et menace ses élèves. A Rennes, le rectorat se félicite de la présence de la police alors que tout a dégénéré au lycée V Basch de Rennes. C’était quelques moments d’une journée ordinaire dans les lycées français le 30 janvier…

« Dans un contexte de contestation contre le projet de réforme des retraites, et plus largement, de malaise social, les E3C ont maintenant commencé dans beaucoup de lycées. Les situations dans les établissements sont diverses et variées, mais jamais sans tension.. Certains établissements connaissent une véritable situation de crise. Dans nombre de lycées et de collèges, les personnels de direction sont confrontés à des blocages, des intrusions, et des actes de violence de toutes sortes », écrit ID Fo, un syndicat de personnels de direction. « Indépendance & Direction appelle le ministère à prendre des initiatives permettant de sortir de la situation actuelle de confrontation et de défiance ».

Justement à La Rochelle, un proviseur écarte la demande de participer au rattrapage du bac d’un élève car « son profil instagram s’est abonné ce jour là au compte @blocus. Aini le caractère imprévisible ne peut être retenu ».

Le rectorat de Rennes annonce vouloir poursuivre « des groupes d’individus extérieurs déterminés à mettre fin au controle continu » et se félicite que l’appel de la police ait pu sécuriser le lycée V Basch, où des affrontements ont eu lieu une bonne partie de la journée. Des bouteilles incendiaires on été trouvées dans un autre lycée de l’académie.

Dans le Choletais, selon un enseignant, les élèves du lycée de Beaupréau connaissaient les sujets d’histoire-géo et anglais avant les épreuves qui étaient très peu surveillées. La moitié des élèves ont refusé de composer. A Cholet, 75 élèves composaient dans la même salle c’est à dire à deux par table, situation inédite pour une examen. Une partie des sujets état hors programme. Les enseignants grévistes sont menacés de sanction, les élèves de zéro….

En Guadeloupe, c’est le 52eme jour de mobilisation des enseignants. La quasi totalité des établissements sont bloqués. En Martinique après le blocage des établissements, les syndicats lancent l’opération « écoles mortes ». Ils demandent le départ du recteur.

ID FO

Un ejournée ordinaire dans l’ouest

Guadeloupe

Martinique

Une journée ordinaire à l’éducation nationale