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Sans eux pas de prise en compte effective des consignes sanitaires. Pourtant infirmières et gestionnaires d’établissement se plaignent d’avoir été oubliés par l’Education nationale.

« Pourquoi tant de mépris ? », demande le Snics Fsu, un des syndicats des infirmières scolaires. « Comment accepter qu’elles soient les seuls professionnels de santé en France à travailler avec des masques grands publics ?.. Les infirmier.es ne veulent ni médaille, ni défilé du 14 juillet. Ils veulent des masques adaptés pour leur sécurité ». Un point de vue explicité par le Snies Unsa, l’autre grand syndicat des infirmières. Selon lui « les masques ne sont pas arrivés dans plus de 8 infirmeries sur 10. 9 sur 10 ne sont pas équipées en blouses à suage unique et 8 sur 10 n’ont pas accès à des lunettes de protection ». Pour le Snies « certaines situations de travail pourraient faire l’objet d’un droit de retrait ».

Les infirmières ne sont pas les seules oubliées. A&I Unsa, le syndicat des gestionnaires d’oubliés dénonce lui aussi le manque de masques. « Ce sont souvent les adjoints gestionnaires et leurs équipes qui vont chercher et qui distribuent les protections individuelles aux agents des collectivités alors qu’eux mêmes en sont privés ». Il revendiquent aussi le droit au télétravail.

Aeti Unsa