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Protocole sanitaire

Lycées : Blanquer cède sur les E3C et l’enseignement hybride

Dans une lettre aux chefs d’établissement envoyée le 4 novembre au soir, Jean Michel Blanquer annonce à la fois la suppression pour cette année des E3C, un allègement des épreuves de spécialité conduisant à celui des programmes et la possibilité pour les lycées de passer en enseignement hybride. Cette décision est prise alors que de plus en plus d’enseignants et de parents se plaignent du nouveau protocole sanitaire et qu’une intersyndicale appelle à la grève pour le 10 novembre.

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Protocole : On ne change rien

« Avec le président , nous avons décidé de maintenir inchangés au moins pour les 15 prochains jours les règles du confinement ». D’emblée J. Castex a écarté le 12 novembre l’hypothèse d’une évolution du protocole sanitaire qui est pourtant attendue par la plupart des enseignants des collèges. JM Blanquer a confirmé et n’a pas plus parlé d’allègements en lycée, attendus eux aussi. Satisfait de l’évolution de l’épidémie, qui fléchit un peu, et peut-être de la faiblesse de la mobilisation du 10 novembre, le ministre fait une description de la réalité des établissements assez éloignée de la réalité et ne craint pas la colère des enseignants. Les syndicats réagissent.

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Le gouvernement face à la crise sanitaire dans les établissements

Une semaine après la décision de mettre les lycées en mi groupes, le gouvernement pourrait encore revoir l’organisation scolaire. Sous la pression de l’épidémie et des chiffres de contamination chez les élèves dévoilés par la Santé, il doit décider le 12 novembre du maintien des enseignements ou non dans les lycées et peut-être aussi les collèges. Faute d’avoir mis en place un protocole sanitaire viable et devant la mobilisation des enseignants et de l’opinion, le gouvernement se trouve dans une impasse sanitaire dont il doit sortir. Il aura à choisir entre privilégier le maintien de l’activité économique et fermer les lycées ou la santé , et passer les collèges en mi-groupes. A moins qu’il emprunte la voie belge…

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Une grève pas seulement sanitaire

Ce sera le premier affrontement direct entre les syndicats et le ministre depuis le printemps dernier. Le 10 novembre une intersyndicale (FSU, Cgt, Sud, Fo, Snalc, Sncl Faen) appelle à la première « grève sanitaire ». Mais bien d’autres raisons vont pousser une partie des enseignants hors des écoles et des établissements.

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Covid 19

Covid : Les comptes incroyables de l’éducation nationale

Les derniers nombres de cas de covid dans les écoles et établissements scolaires publiés par le ministère de l’éducation nationale sont doublement incroyables. D’abord parce qu’ils sont si bas qu’on se demande bien pourquoi le ministre bascule les lycées à moitié en distanciel. Ensuite parce qu’ils sont très éloignés des nombres de jeunes contaminés publiés par le ministère de la Santé. Le ministère ne fournit pas d’explication convaincante à cet écart.

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Que sait-on de la contamination dans les établissements ?

Les enfants sont-ils ou non contaminants? Quelles mesures doivent être prises pour limiter la contagion ? Les demi groupes sont-ils une réponse efficace ? Le Snes Fsu a invité le 5 novembre sur sa page Facebook deux membres du collectif « Du coté de la science » pour répondre à ces questions et donner des conseils pour limiter les risques.

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Covid 19 : Les professeurs doivent-ils être vaccinés en premier ?

Alors qu’un industriel de la pharmacie annonce avoir réussi à mettre au point un vaccin « efficace à 90% », la question de la gestion de la vaccination se pose. Certains pays ont déjà prévu un ordre des priorités dans la vaccination alors que tout reste à faire en France. Quelle place les enseignants doivent-ils avoir ? Dans les pays qui ont étudié la question ils sont classés parmi les catégories prioritaires.

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La circulaire sur les personnes vulnérables

Attendue depuis l’annulation du décret le 15 octobre, la circulaire de la Fonction publique clarifie  » le dispositif relatif aux agents dits « vulnérables », présentant un risque élevé de développer une forme grave d’infection au virus ». Elle donne 12 critères de vulnérabilité : avoir 65 ans et plus, antécédents cardiovasculaires et hypertension artérielle, diabète non équilibré, pathologie chronique respiratoire, insuffisance rénale dialysée, cancer sous traitement, immunodépression, cirrhose au stade B, syndrome drépanocytaire majeur, 3ème mois de grossesse et maladie du motoneurone. Dans ces cas l’agent est en télétravail ou reprise de poste aménagé :isolement, nettoyage. Il peut obtenir des masques à usage médical par l’employeur.

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Laïcité

Françoise Lorcerie : Liberté d’expression, j’écris ton nom

En ces lendemains d’hommage à Samuel Paty, il est bien tôt pour demander au lecteur d’écarter l’émotion suscitée par le crime et de mener une réflexion sur le point de départ scolaire du drame. Ce qui s’est passé au collège ne fut que le prétexte du crime. Pourtant c’est important de tenter de pousser la réflexion à ce sujet. Nombreuses sont les classes et nombreux les INSPE où un travail s’engage et va se poursuivre, avec les encouragements du ministre, autour de la liberté d’expression et de la laïcité. Il est plus que jamais nécessaire de cerner les enjeux d’un tel travail. Michel Crozier disait qu’en France les problèmes se résolvent grâce aux crises, en particulier à l’école. Ce pourrait être le cas avec la crise que nous traversons.

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Claude Lelièvre :  »Foi laïque » et  »enseignement du fait laïque »

Dans le Café pédagogique de vendredi dernier, l’ interview de Guy Dreux est présentée tout à fait opportunément sous un titre a priori paradoxal : « il faut défendre notre  »foi laïque » »

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Des élèves de Cm2 arrêtés après l’hommage à S. Paty

Après des collégiens de 12 ans poursuivis après l’hommage à S Paty pour apologie du terrorisme, 4 enfants âgés de 10 ans ont été arrêtés par des policiers cagoulés chez eux à Albertville avec perquisition à leur domicile. Ils ont été retenus toute la journée seuls au commissariat. Les familles ont été entendues séparément et ne font l’objet d’aucune poursuite. Elles ne sont pas considérées comme radicalisées. Le ministère de l’éducation nationale aligne ses chiffres : 160 cas de refus de participation ou de perturbation, 150 cas d’apologie du terrorisme, au total 400 incidents dont 21% dans les écoles et 27% dans les collèges. Comment peut-on traiter comme des terroristes des enfants de 10 ans ? Dans une vidéo le ministère de l’intérieur justifie ces arrestations en expliquant que la loi a été respectée. Mais l’humanité et la raison ? Ces pratiques doivent faire réfléchir sur les signalements effectués dans les écoles et établissements.

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Le droit des enfants à être cons

Rappel au bon sens. « Quand comprendra-t-on que l’enfant a le droit de provoquer, d’être «con», de se mesurer avec les adultes, pour mieux se construire, pour mieux s’identi?er au monde dans lequel il va bientôt entrer ? Ce n’est pas en le punissant de la sorte et en l’humiliant qu’on le fera grandir, mais en répondant à sa provocation par le questionnement, la réponse à l’émotion que sa bravade a suscitée. On retrouverait alors le vrai sens de l’éducation », dit Jean-Luc Rougé, directeur de la revue du droit de l’enfant dans Le Monde. Il réagit ainsi à la criminalisation d’enfants de 10 ans et d’adolescents de 12 ans , arrêtés et poursuivis pour apologie de terrorisme pour une phrase déplacée lors de l’hommage à S Paty.

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Marc Bablet : Le français et l’école de la République

« Dès que la République est attaquée on rappelle aujourd’hui encore que la langue française et l’école en sont les piliers. Si tout le monde parlait mieux français et si l’école portait plus haut les savoirs, cela n’arriverait pas. C’est bien simpliste », écrit Marc Bablet sur son blog. Pour lui, « notre problème, en effet, n’est pas la maîtrise de la langue française qui ne serait qu’un enseignement d’une matière parmi d’autres que l’on pourrait contrôler au moyen d’évaluations de lexique, morphologie, syntaxe, comme un savoir distinct des autres savoirs et au même niveau que ceux qui concernent la nature ou l’histoire. Il nous faut d’abord considérer le langage comme ce qui s’apprend dans une pratique raisonnée et en conséquence notre action prioritaire doit porter sur les usages langagiers que les élèves font de la langue française qui déterminent progressivement ce qu’elle devient pour eux dans les divers contextes dans laquelle ils l’utilisent pour apprendre, se représenter le monde et juger de tout cela… Enseigner la langue française au sens où le disent les textes ministériels récents renvoie les élèves à des acquisitions très abstraites totalement détachées des apprentissages qui nécessitent l’élaboration du langage approprié pour parvenir à des savoirs qui changent leur représentation du monde et du langage lui-même. En outre ils ne les aide pas à réfléchir sur la langue et ses usages puisqu’il se centre exclusivement sur l’écrit et suggère presque exclusivement de revenir à de simples catégorisations de formes linguistiques (il s’agit de nommer les noms, verbes, adjectifs,…) ou de liens phrastiques (nommer des données syntaxiques comme principal, subordonné…) ».

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Politique ministérielle

Les évaluations nationales montrent la montée des inégalités

« La France a su amortir les effets du confinement ». Dans un message envoyé aux enseignants le 9 novembre, JM Blanquer commente les résultats des évaluations nationales dans des termes bien peu scientifiques. Au delà de la flatterie nationaliste, les résultats montrent surtout que ça dépend pour qui. Partout les écarts se sont creusés en CP et Ce1 entre les enfants favorisés et défavorisés sous son ministère.

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Blanquer et l’équité en éducation : Leçon européenne

La France aggrave t-elle les inégalités scolaires ou les réduit-elle ? Comment évaluer l’équité des systèmes éducatifs ? La Commission européenne vient de publier un ouvrage qui aborde de nombreux critères d’organisation des systèmes éducatifs au regard de l’équité. C’est assez éclairant pour la France où on repère mieux comment certaines réformes qui vont dans le sens de l’accroissement des inégalités.

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Cluster et irrespect du protocole au ministère

Le ministère n’applique pas à son propre personnel le protocole sanitaire qu’il impose à l’Education nationale. Au point qu’au moins un cluster s’y est installé. C’est ce qui ressort d’une lettre envoyée le 5 novembre par 5 syndicats de l’administration centrale au ministre.

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La continuité pédagogique des lycées définie dans une circulaire

Une circulaire publiée au BO du 12 novembre définit la nouvelle organisation des enseignements en lycée autorisée depuis le 4 novembre. « Tout élève scolarisé bénéficie des apprentissages obligatoires, sous forme de cours, en présence au sein de l’établissement, à distance ou de travail en autonomie, sur l’intégralité du temps scolaire. L’organisation retenue garantit à chaque élève de bénéficier d’un maximum de cours au sein de l’établissement. En tout état de cause, le nombre d’heures de cours suivies en présentiel ne peut être inférieur à 50% d’ici aux prochains congés scolaire ». Le texte invite aussi les chefs d’établissement à vérifier el travail des enseignants : « le chef d’établissement veille à ce que les professeurs assurent effectivement la continuité pédagogique pour les élèves qui sont à distance, à due proportion de la quotité horaire de leur discipline, dans le cadre de classes virtuelles et de travail en autonomie ». Comme dans l’extrait précédent, la circulaire mentionne un enseignement à distance qui en fait n’existe pas puisque l’enseignant ne peut pas à la fois faire cours à un groupe et à l’autre.

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Le calendrier des examens est publié

Le brevet aura lieu les 28 et 29 juin, annonce une note publiée au BO du 12 novembre. Les épreuves des bacs généraux et technologique auront lieu du 15 au 17 mars 2021 pour les épreuves écrites de spécialités, le 17 juin pour la philosophie et l’épreuve anticipée de français. Aucun cours de terminale n’aura lieu du 15 au 17 mars. Le Grand oral est fixé du 21 juin au 2 juillet. L’évaluation des compétences expérimentales en physique chimie et SVT du 23 au 23 mars 2021. Le bac professionnel aura lieu du 16 au 23 juin l’épreuve de français et histoire-géo le 16, celles de prévention, éco gestion le 17 juin..

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Avenir lycéen mis en cause par Médiapart

« Le syndicat lycéen chouchou de Blanquer dilapide l’argent du ministère », écrit Médiapart. Le quotidien épluche les comptes de cette association soutenue pour près de 100 000 € en 2019 et 2020. La subvention a été versée pour organiser un événement qui n’a jamais eu lieu. A la place la carte bleue d’Avenir lycéen a été utilisée pour des nuits dans des hotels de luxe, des repas dans des restaurants étoilés et des retraits d’agent en soirée. Au même moment les autres syndicats lycéens voyaient leur subvention fortement réduite. « Comment les organes de contrôle du ministère n’ont ils pas pu tiquer sur les 40 056€ spécifiquement versés au titre du congrès et qui ont été pour partie dépensés pour des hôtels de luxe ou un restaurant étoilé ? » interroge Médiapart. Monté par des militants macroniste, Avenir lycéen est utilisé pour la communication du ministère.

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Démissions en chaîne à Avenir lycéen

Suite à l’article de Médiapart montrant l’utilisation de près de 100 000 € de subvention du ministère de l’Education à l’association Avenir lycéens pour des dépenses personnelles luxueuses, 6 membres du bureau, dont le président et vice président et 2 membres du CA de l’association démissionnent estimant « être dans l’incapacité de mener à bien leurs actions ». Ils demandent « aux dirigeants concernés de se justifier et de rendre des comptes ». Le trésorier mis en cause par Médiapart n’a pas démissionné.

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International

Quelle politique d’éducation pour Joe Biden ?

L’arrivée au pouvoir de Joe Biden, le futur président des Etat-UNis qui entrera en fonction en janvier 2021, devrait avoir un impact sur l’éducation. Le président élu devrait trancher dans des questions éducatives qui font débat ici aussi.

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