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« Si la politique de protection de l’enfance dispose d’un cadre législatif et réglementaire rénové et ambitieux, sa mise en oeuvre demeure toutefois très partielle, voire inexistante », estime la Cour des Comptes dans un nouveau rapport. La protection de l’enfance concerne 320 000 enfants et son budget est évalué à 8 milliards, payés par les départements. La Cour relève que « le parcours des enfants protégés est fréquemment marqué par une succession de ruptures, qui traduisent la difficulté à élaborer une solution adaptée à leurs besoins ». Le « parcours pour l’enfant » instauré en 2007 n’est toujours pas appliqué sur tout le territoire. « La mise en oeuvre opérationnelle de la politique de protection de l’enfance repose sur les services départementaux et les opérateurs publics ou privés qui accompagnent au quotidien les enfants. Or les choix d’organisation des départements en matière d’aide sociale à l’enfance sont très hétérogènes et rarement fondés sur l’analyse des besoins », affirme la Cour. Dans ses recommandations, la Cour veut améliorer la sortie de la protection en créant un entretien à 16 ans et en accompagnant jusqu’à 21 ans les projetsd ‘étude et d’insertion des jeunes.

Le rapport