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« La note de service “alternance MEEF” entérine l’utilisation des étudiant·es comme moyens d’enseignement en responsabilité », explique la FSU qui vient de quitter un groupe de travail organisé dans le cadre de l’agenda social sur la réforme de la formation initiale des enseignants. « Sans formation et avant concours, ils seront placés en situation de grande précarité et devront assurer, seuls, la responsabilité de classe. Cette vision de la formation n’est pas à la hauteur de l’enjeu. La rémunération de 660 euros net pour ces étudiants contractuels, la prime de 600 euros pour les tuteurs qui auront en charge de les accompagner sont indignes et témoignent d’un mépris de l’employeur pour ses personnels ». La Fsu souligne aussi la « dégradation de l’entrée dans le métier ». « Ils prévoient, pour l’année de stage, d’affecter à temps plein des lauréat·es des concours sans formation suffisante, y compris ceux qui n’auront aucune expérience de classe, contrairement à ce qui avait d’abord été affirmé dans les versions précédentes du texte. Pour elles et eux, le ministère n’envisage qu’un crédit de 10 à 20 jours de formation, défini localement par une commission académique ». Les lauréats du concours titulaires d’un master autre que Meef exerceraient à mi-temps.