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« On assiste en fait à un tournant majeur dans l’histoire de l’École avec une remise en cause sans précédent de 40 ans d’une politique éducative en faveur des élèves les plus défavorisés et qui, malgré ces insuffisances, a permis dans bon nombre d’endroits de freiner – sans pour autant la faire disparaître – l’aggravation des inégalités », écrit Yannick Trigance sur le site du PS en commentant l aréforme portée par N Elimas. « Cette nouvelle politique aura de nombreux effets. Le premier c’est de répartir autrement les moyens des REP, soit environ un milliard d’euros par an. Il est clair dans le rapport comme dans la déclaration de Nathalie Elimas que les établissements qui bénéficieront de ces sommes ne seront pas les mêmes. Le critère de l’isolement de l’établissement entrerait en compte à côté de la situation sociale des élèves. On assisterait ainsi à un transfert de moyens des quartiers populaires vers les zones rurales permettant d’appliquer l’engagement présidentiel en faveur du rural tout en allégeant le budget de l’éducation nationale. Quant aux élèves des REP, le nouveau système annoncé par Nathalie Elimas entrainera la disparition des réseaux, en totale divergence d’ailleurs avec la politique de la ville. On passe à un émiettement des aides. Faute d’une politique nationale, chaque recteur devra équilibrer son soutien aux puissances politiques locales. Il y a peu de chances que les départements et communes où le dispositif REP est appliqué fassent le poids ».

Sur le site

La réforme de l’éducation priroitaire