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Si l’EPS , selon plusieurs études, est très appréciée des élèves, ce n’est pas de tous, soulignent Silvio Maltagliati, Aïna Chalabaev et Philippe Sarrazin (Université Grenoble Alpes) dans The Conversation.  » Les filles semblent plus nombreuses que les garçons à exprimer un avis critique vis-à-vis de l’EPS et y éprouvent moins d’intérêt. Il en découle un engagement moindre dans les séances d’EPS et un taux de dispense au baccalauréat toujours deux fois supérieur à celui des garçons. Ce malaise peut en partie s’expliquer par les stéréotypes pro-masculins souvent véhiculés par les activités sportives pratiquées en EPS. Il peut aussi résulter de l’appréhension liée au regard de l’autre sur son apparence physique, crainte plus souvent ressentie par les filles. Par ailleurs, au cours de la scolarité, on observe une progressive diminution du plaisir perçue chez les élèves en EPS. » Selon eux,  » il semble qu’in fine ce soit l’enseignant qui puisse « faire la différence » dans la relation progressivement construite par l’élève avec l’EPS. En particulier, des modèles contemporains de la motivation, comme la théorie de l’autodétermination, permettent d’identifier des styles pédagogiques propices à la construction d’une relation de plaisir avec l’EPS. »

Dans The Conversation