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Après une nouvelle rencontre avec l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, le Snuep Fsu annonce de « nouvelles attaques » contre les lycées professionnels et les PLP.  » Les PFMP (formations en entreprises) seront doublées pour tous les élèves de terminale CAP et bac pro impliquant le transfert de la responsabilité de la formation professionnelle aux entreprises aux dépens des enseignements professionnels dispensés par les professeur·es de lycée professionnel (PLP) », écrit le Snuep. « Cette première confirmation signe une diminution drastique voire une disparition des heures d’enseignement professionnel en terminale. Le statut des élèves de terminale n’est pas complètement arbitré : les un·es, apprenti·es (donc salarié·es) les autres, élèves ou stagiaires ? Ces dernier·es se verront attribuer une allocation financière de 200 euros pour les mineurs et 500 euros pour les majeurs. Soit une main-d’œuvre à mi-temps payée entièrement par l’État, une véritable aubaine pour les entreprises. La revalorisation salariale des PLP ne concernera que celles et ceux qui, volontaires, s’engageront dans un pacte PLP – une sorte d’avenant au statut, sur la base de quatre missions annualisées : suivi individualisé des élèves, formation continue des enseignant·es sur le temps de vacances scolaires, devoirs faits et remplacement ». Le syndicat appelle les PLP à « se mobiliser par le vote le 10 avril ». Un récent sondage Harris montre le rejet de la réforme envisagée par les enseignants.

Communiqué

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