« Face à la forte opposition des personnels, la ministre, malgré quelques infimes concessions, ne renonce pas en réalité à son projet. Elle persiste à vouloir imposer plus de stages aux élèves. Nos organisations refusent la diminution des heures d’enseignement général et professionnel et les suppressions de postes induites, la perte du cadre national des grilles horaires et une révision des cartes de formation au seul prisme des intérêts économiques particuliers des entreprises sur les secteurs d’activité en pénurie de main d’œuvre ». Un mois après la grande grève du 18 octobre, l’intersyndicale des lycées professionnels reste unie. Elle regroupe Cgt, Fsu, Snetaa FO, Unsa, Snalc, Sud et Cnt. Elle maintient son appel à la grève du 17 novembre. « Pour nos organisations la voie professionnelle est tout autant une voie de formation que d’émancipation des jeunes. En outre, par sa volonté de forcer la mise en oeuvre de l’apprentissage dans les lycées professionnels, le gouvernement désorganisera les établissements, renforcera les difficultés des élèves et dégradera toujours plus les conditions de travail des personnels ».
