Pour la FIDL, la réforme du lycée professionnel pose deux problèmes : l’exploitation des lycéens et lycéennes en voie professionnelles (qui gagneront 2,80 euros l’heure lorsqu’ils seront en stage en terminale) et le fait que ce soit l’État qui paie ces gratifications. « Le seul gagnant est le patronat… Les entreprises n’auront pas à payer le moindre centime pour cette main d’œuvre ». « Avec cette réforme injuste, les lycéens et lycéennes de la filière professionnelle vont travailler gratuitement pour les patrons, au lieu de s’émanciper par l’éducation » ajoute le syndicat de lycéens dans un communiqué.