Dans un communiqué, le SNEP-FSU relève « le mépris » du président de la République vis-à-vis de l’EPS. « À écouter le président, les élèves n’auraient pas d’activité sportive à l’école et seule son action depuis 2017 l’aurait permise. Sait-il seulement qu’il existe une discipline, obligatoire de la maternelle à la fin du lycée, qui a comme objet l’enseignement de l’éducation physique et sportive et que celle-ci manque de moyens ? Il ignore donc qu’il existe 35 000 enseignant·es d’EPS qui font vivre cette discipline dans le 2nd degré et qui font vivre le sport scolaire ».
Le syndicat constate que « Emmanuel Macron confond les 30 minutes d’APQ et 30 minutes de sport, il oublie aussi que les professeur·es des écoles enseignent l’EPS (3 heures à l’emploi du temps des élèves) aux élèves de primaire qu’elles·ils n’ont pas la capacité d’assumer, en partie à cause des injonctions aux maths et au français et à la baisse de la formation en EPS depuis le début de son mandat. Pour la FSU SNUIPP, supprimer l’APQ et renforcer les heures d’EPS pour les élèves dans le 1er degré sont une nécessité« .
Le syndicat demande 4 heures d’EPS pour tous les élèves et de vraies installations sportives et pas seulement des city-stades et des skate-parks…
