La valse des mesurettes
Enlever des cours de maths en première et diminuer le nombre d’épreuves finales au baccalauréat. Ajouter des cours de maths en première et une nouvelle épreuve anticipée. Des formations pendant les vacances. Plus de formations pendant les vacances. Semaine à 5 jours. Semaine à 4 jours. De nouveau semaine à 5 jours. Des groupes de niveaux. Non, plutôt des groupes de besoin. « Les compétences avant tout » un jour, « Le choc des savoirs » le lendemain.
La valse frénétique des mesurettes pour l’éducation épuise celles et ceux qui la font. Pire, elle agite les esprits et les détourne d’une vision progressiste de long terme pour penser l’école qui vient.
Ainsi, l’ambitieuse promesse d’avenir que représente l’école s’efface progressivement au profit d’un simple pari individuel à court terme, jusqu’à nous échapper.
Se réapproprier l’école
Pourtant, qu’importe le sens de la valse, celles et ceux qui font l’école, ces artisans et artisanes de la pédagogie, se lèvent chaque matin pour rejoindre des élèves avec la volonté constante et tenace de les amener un peu plus loin, et la conviction de les aider à construire une autre société pour faire face aux défis de demain.
Pendant ce temps, certains s’activent en pensant qu’il est temps de réinterroger, encore une fois, le temps scolaire avec une grande convention citoyenne. Pour d’autres, l’urgence est ailleurs : c’est toute l’éducation, et sa place dans la société qu’il faut se réapproprier. Sortons des dystopies trop souvent autoréalisatrices. Construisons pour l’école un futur souhaitable grâce à des utopies réalistes. L’école de demain est à portée de main.
Un pari sur l’imagination
Parents, enseignantes et enseignants, chercheurs et chercheuses, personnel de direction et cadres intermédiaires, élèves, étudiantes et étudiants, si vous voulez mettre votre imagination au profit du chantier éducatif, nous vous proposons un premier rendez-vous le samedi 6 septembre au bar commun à Paris sur l’imagination de l’éducation.
Un moment pour en finir avec la myopie
Pas de conférences mais des interférences, pas de tables rondes pour s’ennuyer mais des tables carrées pour se confronter, pas un meeting politique pour parler à la place des autres mais le terreau d’un projet collectif, pas d’intervenants à entendre mais des témoignages qui écoutent notamment ceux de Philippe Meirieu, Marie Piquemal, Cécile Blanchard Sylvain Connac, Djéhanne Gani, Jean Michel Zakartchouk, etc.
Et si on imaginait l’école de demain ? Rendez-vous le 6 septembre pour vous inscrire c’est par ici : lien d’inscription
📅 le 6 septembre 2025
⌚ de 14h30 à 16h30
📌 au Bar commun
135 rue des Poissonniers, 75018 Paris
Céline Cael et Laurent Reynaud, auteurs de l’ouvrage Et si on imaginait l’école de demain ?, Editions Retz, avec les Cahiers Pédagogiques.
