« Au
commencement était l’empreinte à partir d’un moule ou d’un poinçon.
L’écriture demande un support pratique. Ce sera la tablette d’argile, le
parchemin ou le papyrus, bientôt le papier ». Vingt siècles plus tard le
livre est toujours là. Le Monde du 12 novembre donne la parole à Michel
Alberganti et Emmanuel de Roux qui analysent l’avenir du livre.
« D’apparence identique à celle de ses ancêtres, le livre du XXIe siècle
pourrait « héberger » le contenu de dizaines, voire de centaines d’ouvrages…
La bibliothèque serait ainsi « concentrée » en un seul volume. Mais on peut
aussi imaginer que le livre électronique trône au centre des rayonnages, tel
une sorte de base de données permettant des recherches rapides de passages
ou d’annotations et la mise en mémoire de textes personnels. Quelle que soit
la place qu’il prendra, le livre, déjà multimillénaire, devrait une fois de
plus survivre à une puissante révolution ». C’est que le livre
électronique ne connaît toujours pas le succès escompté. Peut-on se passer
de l’odeur de l’encre et du poids du papier ?
Article du Monde
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