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“Du
côté des grandes entreprises, l’heure est aux comptes. Le constat réitéré
d’une absence de lien visible entre l’investissement informatique et les
résultats économiques des entreprises mine la crédibilité de l’informatique
comme facteur incontournable de compétitivité. Or la réalité de nos
activités nous renvoie de multiples messages qui démontrent que sans
l’informatique les avancées considérables dont l’économie et les
consommateurs bénéficient.. n’auraient pas été possibles. Comment dissiper
ce manque de confiance ?”
. Mercredi 24 septembre, le Cigref, le club
informatique des grandes entreprises françaises, tenait son assemblée
générale annuelle. Devant les responsables informatiques des 100 premières
entreprises françaises, le président du Cigref a évoqué les difficultés du
secteur. Il a rappelé les actions du Cigref pour rétablir la confiance en
l’avenir. D’une part, l’association se projette dans l’avenir de “l’économie
cognitive” : elle suit de près les innovations technologiques et tente d’en
évaluer l’impact, réfléchit aux évolutions législatives et réglementaires.
D’autre part elle agit dans le présent pour repérer les bonnes pratiques
informatiques et soutenir la formation. Des préoccupations finalement assez
proches des acteurs éducatifs. C’est que le Cigref croit en la société de
l’information et invite la France à passer “de la main d’oeuvre au
cerveau d’oeuvre”
. Elle se soucie également des enjeux géopolitiques :
le Cigref appuie les propositions de partage du pouvoir dans l’Icann,
l’organisme qui gère Internet.
http://www.cigref.fr