« Il
aurait été facile de formuler des questions claires, en moins grand nombre
et bien plus cruciales que celles du grand débat. Démonstration ». En
toute modestie, Le Figaro Magazine annonce qu’il va faire mieux que la
commission Thélot et enfin dire la vérité aux Français « car l’Education
nationale sait fort bien truquer ses résultats.. en ne communiquant….
jamais sur l’effondrement (des) connaissances.. En clair l’opinion est
constamment désinformée ». Vingt-deux questions, pour Véronique Grousset
c’est beaucoup trop, et elle résume le débat éducatif, et sa solution, en
quatre points. Citons-en deux. « Est-ce que mon enfant va savoir lire, écrire
et compter en sortant de l’école primaire ? » Apparemment la question se pose
dans les locaux du Figaro où le français est un peu pâteux. « Pourquoi
oblige-t-on les enseignants à passer deux ans dans les IUFM, où les
formateurs n’ont aucune expérience pratique ? » Il suffit de l’affirmer.
Hier, Antoine Prost craignait que le débat sombre dans l’insignifiance
« car l’école est un domaine hautement affectif, hanté par les
fantasmes: elle ne remplit pas ses missions, le niveau baisse, la violence
règne partout… Les médias s’emploient d’ailleurs à
conforter ces idées fausses ». Peut-être n’avait-il pas tort. Ou
peut-être participe-t-il du complot…
Le Figaro Magazine