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« Sur
les sujets vitaux, notre ambition est de donner la parole au plus grand
nombre et de faire du débat public le lieu où se construit la conscience
démocratique en même temps que s’élaborent les politiques de demain. Que
l’on songe à la formidable discussion que nous avons engagée autour de la
laïcité, mobilisant tour à tour, pendant de nombreuses semaines, experts et
hommes politiques, journalistes, associations, avant d’aboutir au Parlement.
Que l’on songe surtout au grand débat sur l’avenir de l’école »
. Xavier
Darcos défend l’action gouvernementale dans les colonnes de Libération et
dénonce implicitement dans la pétition sur « la guerre à l’intelligence » une
démarche élitiste. « Bien loin d’ailleurs de l’idée que l’intelligence,
donc l’éducation, soit exclusivement au service de l’économie, on peut
imaginer à l’inverse que certaines entreprises soient au service d’une
politique publique de l’intelligence. C’est l’offensive que j’ai souhaité
mener dans le secteur des technologies de l’information et de la
communication pour l’enseignement. Nous sommes notamment à l’origine d’une
initiative sans précédent sur le plan international : l’Espace numérique des
savoirs… Il n’y a pas ici de soumission au marché, puisque c’est le
politique qui décide : il définit lui-même les orientations et passe les
commandes. Il est à l’initiative de la constitution de nouveaux bouquets
numériques de services éducatifs répondant aux besoins des enseignants. Sans
cette démarche volontariste, le déversement sans partage des contenus
numériques anglo-saxons dans nos écoles était assuré ».
Puisse le
ministre associer aussi les associations d’enseignants, comme le Café, à ce
combat pour l’intelligence collective….
Article de Libération