Après une année de décrue, la violence scolaire a augmenté de 12% en 2003-2004, selon une enquête publiée par le ministère. 81.366 actes ont été signalés cette année, dont un tiers de violences physiques sans armes, un quart d’insultes ou menaces et 10% de vols. A ces chiffres il faut ajouter près de 1400 violences à caractère sexuel, 1800 rackets et près de 500 tentatives de suicide. Près de 3% de ces violences ont une motivation raciste ou antisémite. Ces actes restent concentrés : 10% des établissements déclarent la moitié des signalements et 5% un tiers. Il s’agit souvent,mais pas toujours, d’établissement en ZEP (60%) ou ZUS (35%). Mais le pourcentage d’établissements vierges d’incidents a décru de 23 à 18%. Les premières victimes de ces violences sont les élèves : ils représentent 60% des victimes. Parmi le personnel de l’éducation nationale, les chefs d’établissement et les CPE sont quatre fois plus exposés que les enseignants.
Les actes de violence (en pdf)
Auteurs et victimes (en pdf)