LE FAIT DU JOUR
Le concours de professeur des écoles est plus sélectif
ÉDITORIAL
L’Ufolep et l’éducation par le sport
LE SYSTÈME
Sarkozy valorise les profs l Happy slapping: un cas par semaine selon le ministère l Etats-Unis : Une enquête révèle les écarts entre formation et emploi l Le Bénin malade de ses enseignants ? l Le français sauvé à Budapest
L’ÉLÈVE
Décrochage : A qui la faute ? l Les Olympiades des reporters 2007
LA CLASSE
Chantons pour la Fête de la Musique
LA RECHERCHE
Formation : Le fil pédagogique du web 2.0
CITOYENNETE
Les syndicats contre les heures supplémentaires défiscalisées l Où sont passées les 35 heures ?
LES DISCIPLINES
Philosophie : Les corrigés du bac l Maths : Les Olympiades 2007 l Géographie : La mondialisation en direct : la démarche de lycéens français et sénégalais
Le fait du jour
Le concours de professeurs des écoles est plus sélectif
En 2006, 59 801 candidats se sont présentés aux concours de professeurs des écoles. 13 931 ont été admis. « Le taux de réussite a diminué » précise une étude de la Depp (ministère).
Ce que montre également cette étude ce sont les forts écarts entre les départements. « Alors qu’à Créteil et en Guyane il y a moins de trois candidats par poste, les académies de Corse, La réunion, Toulouse, Montpellier, Caen et Martinique ont au moins 7 candidats présents aux épreuves par poste ».
Alors que la sélection augmente, le remède est bien connu. Les candidats reçus sont passés par l’Iufm. Un admis sur quatre a un diplôme supérieur à la licence.
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L’Ufolep et l’éducation par le sport
L’Ufolep est l’une des 22 fédérations choisies pour développer des actions dans les quartiers dits sensibles, les actions du dispositif « soyez sport », élaboré conjointement par le ministère de la jeunesse et des sports et le comite national olympique après les émeutes urbaines de novembre 2005. Ce dispositif consiste en la mise à disposition, pour deux ans, de 330 postes dévolus à des jeunes diplômés STAPS. Leur mission est de favoriser les actions d’éducation par le sport, qu’il s’agisse d’initiatives nouvelles ou à pérenniser. Trois objectifs ont été ciblés : faciliter l’accès aux pratiques sportives, développer un accompagnement à la scolarité et contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes adultes.
L’Ufolep à finalement obtenu 16 postes de responsables de projets : 1 de coordination nationale, 9 au sein de comité départementaux et 6 au sein d’association ou de centres socio culturels.
La plupart sont opérationnels et plusieurs réunions de travail (élargies à l’ensemble du réseau Ufolep et des fédérations départementales) ont permis de dresser un large tableau des actions engagées, tout en favorisant l’échange d’expériences.
Cette concertation a déjà permis d’initier des partenariats nationaux, ensuite décliner au niveau départemental. Une convention a été signée avec l’association Cultures du cœur, qui mène des actions de lutte contre les exclusions, et l’Ufolep s’est rapproché du Conseil national des missions locales. Parce qu’il dépasse le simple champ sportifs, le dispositif « Soyez sport » permet d’associer nos compétences à celles de nos partenaires, y compris aussi proches que la ligue de l’enseignement, notamment en ce qui concerne l’accompagnement à la scolarité.
A l’heure où l’on identifie souvent le sport au spectacle surmédiatisé du haut niveau, et alors que certaines initiatives en direction des quartiers sensibles ne visent parfois qu’à « acheter la paix sociale », « Soyez sport » à l’Ufolep donne l’occasion de promouvoir dans les quartiers « une autre idée du sport » qui tranche avec toute logique consumériste et élitiste.
Inscrire la population des quartiers en difficulté dans une démarche de projets dans lesquels ils sont impliqués, responsabilisés, valorisés, voila qui est pour l’Ufolep plus important que jamais.
Adil El Ouahede, en charge à l’UFOLEP du sport dans les quartiers
Retrouvez chaque mercredi la tribune de la Ligue de l’Enseignement
Sarkozy valorise les profs
« Ce que je retiens de cette visite, c’est la nécessité absolue de faire confiance aux enseignants et de leur laisser prendre des initiatives « . En visite dans un établissement scolaire du sud-est,le président de la République adresse un discours flatteur aux enseignants.
« Beaucoup de ce qu’on va faire se jouera autour de la réponse qu’on apportera au malaise des enseignants, à la modernisation nécessaire de l’école, pour intégrer tous les enfants, pour avoir une école républicaine d’excellence. Pour moi, c’est une absolue priorité ».
Happy slapping : Un cas par semaine selon le ministère
Selon l’AFP, le ministère de l’éducation nationale serait informé d’un cas de violence scolaire filmé par semaine.
Etats-Unis : Une enquête révèle les écarts entre formation et emploi
Diplomas Count. Cette seconde enquête annuelle financée par la fondation Gates va permettre à chaque Américain de faire le pont. Elle permet en effet de connaître le taux d’accès local aux diplômes du supérieur et l’accès à l’emploi local.
Ce qu’affirme l’enquête c’est qu’un diplôme en fin du secondaire n’est plus suffisant pour obtenir un bon emploi. Or 30% des lycéens n’accèderont pas à un diplôme du supérieur en 2007. Un taux qui est deux fois plus faible que le taux français mais qui est jugé inquiétant. D’autant que les « Noirs », les »Hispaniques » sont sur représentés.
L’enquête montre également le décrochage entre le taux de diplôme et l’emploi local. Un bon exemple st Washington DC où 90% ds emplois sont très qualifiés alors que 40% des lycéens n’obtiennent pas de diplôme du supérieur.
Que faire ? L’enquête observe plusieurs politiques : étendre la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, instaurer un examen de fin de secondaire (présent seulement dans 30 états).
http://www.edweek.org/ew/toc/2007/06/12/index.html
Le Bénin malade de ses enseignants ?
« L’école béninoise reste encore confrontée… à des difficultés dont le plus crucial est le manque d’enseignants qualifiés. Du diagnostic du système éducatif béninois établi par les ministères en charge du domaine, il ressort que l’école béninoise est plus malade de ses enseignants peu nombreux, mal formés et soumis à une rémunération ne leur permettant pas de s’adonner à une application correcte des programmes d’études ». Le constat dressé par le quotidien Le Mali est sévère.
Il reflète l’extraordinaire essor de la scolarisation dans le pays. Le taux brut de scolarisation est passé en dix ans de 71% à 94% au primaire et de 12% à 41% au secondaire.
Résultat, pour faire face à cet afflux d’élèves, ce sont les collectivités locales, parfois même les parents, qui ont du recruter des enseignants. Aujourd’hui la moitié des maîtres du primaire, 80% des professeurs du secondaire sont des contractuels. Ils enchaînent souvent deux temps complet dans deux établissements différents.
Cet appel massif à des non-titulaires fait justement l’objet d’un colloque international à Paris cette semaine.
http://www.ciep.fr/conferences/profenseducbase.htm
Le français sauvé à Budapest
Un enseignant français remplacera « en principe » le lecteur de français au lycée Ferenc Kölcsey de Budapest nous fait savoir l’attaché de coopération pour le français. Nous avions annoncé le 8 juin la suppression de ce poste.
Décrochage : A qui la faute ?
« Compte tenu du nombre de changements que les jeunes adolescents subissent, en quoi le fait de quitter le primaire pour le secondaire peut-il avoir des répercussions sur l’accrochage scolaire ? » D. Poncelet, F. Crochelet et S. Bernard (ULG Liège) ont suivi 25 classes, 333 élèves pour essayer de répondre à cette question.
Ils mettent en valeur deux séries de variables qui concernent l’école et la famille. « Il est aujourd’hui démontré dans la littérature que l’investissement des parents dans la scolarité de leur enfant influence les performances scolaires de ce dernier. Les résultats que nous avons observés indiquent que les habiletés sociales dont le jeune fait preuve, ses méthodes de travail, le temps qu’il consacre au travail à domicile, les difficultés scolaires qu’il rencontre, les attitudes scolaires qu’il manifeste, et son niveau d’intégration dans son école, sont associés à l’importance que ses parents accordent à l’école et au suivi scolaire ». Pour l’école, la recherche met en évidence « les relations que l’élève entretient avec son enseignant, la connaissance et l’acceptation qu’il manifeste vis-à-vis du règlement, son implication dans les activités scolaires, le soutien qu’il reçoit de son enseignant ».
Aussi les chercheurs font-ils des recommandations. « Il semble que les élèves faibles (stables bas) soient davantage concernés que les élèves forts (stables hauts) par un type éducatif autoritaire au sein de leur famille. En ce qui concerne le style permissif, ce sont nos sujets-cibles qui semblent être le plus confrontés à ce genre d’éducation. Comme dans la littérature de recherche, il semble que ces deux styles – autoritaire et permissif – ne soient pas associés de façon positive à la réussite scolaire. Le fait pour les enfants de bénéficier d’un suivi scolaire fort et d’entendre dire au sein de leur environnement familial combien l’école est importante pour leur avenir semble être associé de façon extrêmement positive à la réussite scolaire ».
L’étude
Les Olympiades des reporters 2007
Des 196 équipes, 60 ont passé l’étape du jury départemental, 9 sont reconnues comme les meilleures par le jury régional. Créé par le Conseil régional des Pays de la Loire et le Rectorat de Nantes en 2005, les Olympiades des métiers s’adresse aux élèves de 3ème.
Le concours leur demande de réaliser un diaporama de présentation sur un métier. Chacune des équipes de reporters s’est vue remettre un sujet à son arrivée sur site. De la plomberie aux soins esthétiques en passant par le web design, ce sont en tout 35 métiers qui ont été passés au crible de l’objectif par ces apprentis journalistes de classes de 3ème. Cette opération, qui relève de l’éducation à l’orientation, a permis aux participants d’aller à la rencontre des métiers et des parcours de formation qui y conduisent.
Le premier prix va au collège Anne de Bretagne de Saint-Herblain pour un travail sur la DAO, le second au collège Lurçat d’Angers pour un travail sur les charpentiers.
La classe
Chantons pour la Fête de la musique
Comment résister à Trénet ? A Bourvil ? A Gréco ? A Michèle Bernard ? Comment ne pas fredonner « Je chante », « La tendresse », « La fourmi » ou « Dans une tête de linotte » ?
A l’occasion de la fête de la Musique, le 21 juin, le Cndp, avec le soutien des ministères de l’éducation nationale et de la culture, distribue dans les écoles et collèges un cédérom reprenant 8 œuvres de la chanson française. Chaque chanson est présentée d’abord dans sa version de référence, puis avec accompagnement et mélodie enfin avec accompagnement seul. Une brochure accompagne le CD. Elle comprend la partition originale.
Les enseignants disposent ainsi d’un outil pour préparer la fête et, au-delà, construire des projets durant l’année scolaire. « Rien qu’une chanson pour t’nir le coup. Quoiqu’il arrive et jusqu’au bout ».
http://www.cndp.fr/actualites/question/musique/musique_2007.htm
la recherche
Formation : Le fil pédagogique du web 2.0
Adrien Ferro, ex-collaborateur de la défunte Algora, s’implique depuis fort longtemps dans le développement des usages pédagogiques des tice, depuis le fameux plan informatique pour tous jusqu’au e-learning puis au rapid learning aujourd’hui. Désormais président de l’association Novantura, il s’intéresse aux utilisations possibles du web 2.0 en matière pédagogique. C’est à ce titre que le fffod (Forum Français pour la Formation Ouverte et à Distance) l’a convié jeudi 7 juin à animer un atelier sur le thème « les usages et les outils du web 2.0 au service de la formation et de la professionnalisation» au carrefour numérique de la Cité des Sciences à Paris.
citoyennete
Les syndicats contre les heures supplémentaires défiscalisées
« Les dispositions sont inégalitaires notamment entre les temps pleins, les temps partiels et les salariés au forfait jour. La réduction d’impôt sur le revenu ne bénéficiera pas aux salariés non imposables ». Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT se déclarent hostiles au projet de défiscalisation des heures supplémentaires.
« Ces mesures, qui peuvent paraître séduisantes pour certains salariés représentent un coût de plusieurs milliards d’euros qui sera supporté par l’ensemble de la collectivité. Elles vont accroître les inégalités et ne garantissent pas de retombées positives pour l’emploi ».
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article1421.html
Où sont passées les 35 heures ?
Les 35 heures ont-elles existé ? On pourrait en douter en visitant le site officiel créé pour l’application de la loi sur les 35 heures. Des 35 heures justement il ne reste que le nom. Il héberge maintenant le Conseil National de la Formation Professionnelle et toutes les informations administratives et légales pour l’application des 35 heures se sont envolées…
A croire que la loi est supprimée. Les textes restent pourtant en vigueur. Mais les travailleurs n’ont peut-être plus à les connaître. Ou alors il faut aller aux Etats-Unis et consulter sur Archive.org les anciennes versions du site.
Le site actuel
http://www.35h.travail.gouv.fr/
Et sa mémoire sur Web Archive
http://web.archive.org/web/20060520121810/http://www.35h.travail.gouv.fr/
Philosophie : Les corrigés du bac
Trois philosophes planchent dans Libération sur trois sujets de dissertation proposés au bac 2007.
http://www.liberation.fr/vous/education/260690.FR.php
http://www.liberation.fr/vous/education/260687.FR.php
http://www.liberation.fr/vous/education/260688.FR.php
Maths : Les Olympiades 2007
Créées en 2001, les Olympiades de mathématiques font concourir plus de 7000 lycéens de première. Cette année une lycéenne de Seine-Saint-Denis et un lycéen de Louis le Grand (Paris) se partagent le premier prix de la série S. Ils seront remis le 13 juin.
Les Olympiades
Sur le Café : Les olympiades 2006
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/olympiades_index.aspx
Géographie : La mondialisation en direct : la démarche de lycéens français et sénégalais
« Le travail collectif est intéressant car il nous a permis de rencontrer des personnes alors que sans cela nous n’aurions pas eu l’occasion de le faire. Pour moi, c’est le réel intérêt de ce travail plus que le travail sur la mondialisation en lui-même (intéressant mais complexe). On a vu les problèmes des Sénégalais ». Pourtant la géographie n’est pas oubliée dans cette remarquable enquête menée par les jeunes des deux pays dans le cadre (pour la France) des TPE. Qui a dit qu’on ne faisait rien en TPE?
le Cafe
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