» Les scientifiques français n’ont jamais autant cherché ni enseigné en anglais », affirme l’INED qui consacre un numéro de Population & Sociétés à une enquête sur les langues de la recherche et de l’enseignement. Ce travail sort à pic au moment où la loi Fioraso fait débat sur les cours en anglais en université. « De fait, en dix-huit ans d’application de la loi, aucune activité de recherche anglophone sur le sol français n’a été condamnée, malgré le pouvoir de dénonciation octroyé à des associations de « défense du français » sur le modèle des associations de consommateurs », affirme l’INED. « C’est que l’étudiant ou le chercheur n’est pas un consommateur à protéger. Au « droit de comprendre », il oppose le devoir d’apprendre. »
