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« L’Éducation nationale ne se remettra vraiment en marche que si on lui dit où on va durablement. Il faut que la droite et la gauche se mettent d’accord sur des objectifs. Et que ces objectifs soient reconnus comme pertinents par les enseignants et les parents ». L’historien de l’éducation Antoine Prost se lâche dans Le Télégramme. Pour lui, « une réforme, c’est un processus social complexe. La décision d’un ministre reste une intention si l’administration ne suit pas. Pour que la réforme du collège entre dans les moeurs, il faut que les inspecteurs dans leur majorité s’y attellent et, surtout, les chefs d’établissement car la réforme de Najat Vallaud-Belkacem repose essentiellement sur eux. L’administration, c’est un pouvoir : il n’y a pas une réforme qui se soit faite sans que l’administration ait mouillé sa chemise, et sans que les profs en aient au moins compris le sens ». En octobre 2013, il nous avait confié : « l’alternance politique est en train de désarticuler l’école. On ne peut pas changer de programme à chaque fois que le président change »

Dans Le télégramme

Dans le Café pédagogique

Comment changer l’Ecole : le DOSSIER