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Politique

Blanquer : Des chiffres et des lettres

« En cette fin d’année scolaire, je tenais à vous adresser ces quelques mots pour vous remercier du travail que vous accomplissez quotidiennement auprès de vos élèves ». Cette lettre de remerciements du ministre envoyée le 6 juillet aux enseignants aurait pu faire plaisir. Malheureusement elle est envoyée le jour même où le gouvernement décide des mesures budgétaires contre ses fonctionnaires, comme le retour du jour de carence. Finalement la lettre ne fait que souligner le grand écart entre la communication ministérielle et le silence sur la réalité des choix budgétaires que le ministre doit faire dans l’urgence. Une situation qui n’alimente pas la confiance.

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Revalorisation : Vers un PPCR sur mesure ?

« J’ai proposé aux syndicats de regarder métier par métier, notamment à l’éducation nationale pour les Atsem ». Dans le grand détricotage entamé par le gouvernement, celui des accords PPCR et de l’augmentation uniforme du point Fonction publique semble se profiler. Bruno Le Maire et Gerald Darmanin ont présenté les grands axes de la politique budgétaire d gouvernement à la Commission des finances de l’Assemblée nationale. Deux certitudes : l’éducation occupe beaucoup les deux ministres. Et ils sont déterminés à faire passer une politique de rupture avec le gouvernement précédent.

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Budget : Le PPCR « reporté » ?

Les accords PPCR menacés ? Alors que la question budgétaire devient pour l’Education nationale la question prioritaire, deux syndicats, le Sgen Cfdt et l’Unsa Fonction publique, annoncent une éventuel « report » des accords de revalorisation du PPCR. L’interview donnée par G Darmanin, ministre des comptes publics, au Parisien le 11 juillet apporte plus de questions que de réponses. Elle renvoie directement aux silences de JM Blanquer. Et aux sous entendus du ministre des comptes publics en conseil de la fonction publique.

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L’apprentissage à 14 ans discuté à l’Assemblée

Dans le cadre de la loi sur le dialogue social, examiné en ce moment à l’Assemblée, les députés Républicains, notamment Patrick Hetzel, ont déposé un amendement demandant la création d’une « formation apprenti junior » ouverte à 14 ans. L’objectif est clair : en finir avec le collège unique.  » Le collège unique est un leurre », écrivent les députés à l’initiative du texte,  » qui pousse des milliers de jeunes gens hors des bancs de la scolarité chaque année. Il faut permettre à ceux auquel ce système ne convient pas d’emprunter une autre voie, plutôt que d’aller rejoindre les trop nombreuses cohortes de décrocheurs ».

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Devoirs faits : Vademecum pour les principaux

Selon ID FO, les principaux devraient recevoir « ces jours ci » une présentation générale du dispositif « Devoirs faits » puis un vademecum facilitant le déploiement. Ces informations ont été recueillies par le syndicat de personnels de direction lors d’une rencontre avec le ministre et son cabinet le 10 juillet.

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La MGEN dénonce un ministère qui « détricote les solidarités »

« Quand on s’attaque aux différences entre fonctionnaires et salariés du privé, on commence toujours par supprimer les avantages des fonctionnaires ». A l’occasion de l’assemblée générale de la MGEN, le 11 juillet, Roland Berthilier, nouveau président de la mutuelle, a marqué sa réprobation devant la fin du monopole de la Mgen pour la protection sociale complémentaire des enseignants.

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Jour de carence : Les syndicats réagissent

Comment réduire le déficit public ? En prélevant sur les fonctionnaires, a décidé le gouvernement. Deux mesures ont été décidées en ce sens : le gel du point Fonction publique et le rétablissement de la journée de carence. Cette dernière mesure fait davantage réagir les syndicats que la première. Mais cette réaction est-elle justifiée ?

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Recrutement : Le Snes demande des mesures de pré-recrutement

« Le SNES FSU réitère sa demande de mesures de pré-recrutement, d’aides financières permettant d’attirer des étudiants vers les métiers de l’enseignement et leur donnant ainsi la possibilité de préparer les concours dans de bonnes conditions ». Après l’annonce d’un nombre croissant de postes non pourvus dans plusieurs disciplines du second degré, le Snes demande un investissement plus important de l’Etat.

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On n’a pas retrouvé tous les rapports de l’Inspection…

Cette année encore, la publication du rapport annuel de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale (IGAENR) réserve son lot de révélations. Notons d’abord qu’en 2016, 218 rapports ont été réalisés par l’Igaenr, soit 22% de plus qu’en 2015. Mais les révélations son à chercher dans les détails. Sur ces 218 rapports, l’IGAENR ne fait connaitre le sujet que de 97. La moitié restent totalement dans le noir. Sur les 97 dont on connait le sujet, seuls 38 ont été publiés. Les autres ont été retenus par le cabinet.

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Quatre ans après : Une radiographie des ESPE ?

Changement de paradigme ou pas ? S’il est trop tôt pour faire un bilan de la réforme de la formation des enseignants lancée en 2013, les analyses réunies par le nouveau numéro d’Administration & Education, tentent au moins un état des lieux. La revue croise les éclairages sur la réforme : celui du pilote au cabinet de Fioraso, celui du Comité de suivi, celui du Parlement ainsi que quelques analyses d’experts : économiste, spécialistes de l’éducation par exemple. Coordonné par Monique Ronzeau et Marc Demeuse, le numéro assure ainsi une analyse complexe et multiple où restent quand même peu audibles les voix des premiers concernés : formateurs et étudiants.

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Bac Brevet

Bac : Ecarts maintenus entre les filières

Cette année encore il y a 10 points d’écart entre le taux de réussite aux bacs général et technologique et celui des bacs professionnels. Globalement 88% des candidats ont été admis, annonce la Depp, soit 1% de moins qu’en 2016.

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Brevet : Nouveau record

2016 avait déjà vu un record de réussite au brevet pour lequel le ministère avait marqué une extrême discrétion. 2017 voit une hausse encore plus forte. Selon le ministère on compte 719 900 admis soit 89% de réussite. En 2016, il n’y avait eu que 87% de reçus. Le taux de réussite s’établit à 90% pour la série générale et à 80% en série professionnelle. Les deux séries marquent un fort écart, identique à celui du bac. Et comme pour le bac, le taux de réussite en série générale connait une croissance de 2%, celui de la série professionnelle une baisse de 2%.

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Numérique

Exclusif : GAFAM : Les embarras juridiques du ministère

Saisie fin juin par le Snes et la Cgt sur l’ouverture subite de l’Ecole aux entreprises du Gafam (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) révélée par le Café pédagogique, la Direction des Affaires Juridiques (DAJ) du ministère vient de connaitre sa position. Le Café pédagogique s’est procuré ce document. Selon la DAJ, les conditions générales d’utilisation des GAFAM ne réduisent pas les obligations juridiques des établissements scolaires et que le ministère est dans le plus grand flou sur les usages réels.

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Bruno Devauchelle : Prudence avec les GAFAM

Quand la direction des affaires juridiques (DAJ) du ministère rend un avis, répond à des questions par écrit, il ne s’agit plus de démagogie ! Suite aux questions posées par les syndicats d’enseignants, après la publication dans Le Café pédagogique du message envoyé par le Directeur du numérique pour l’éducation aux responsables des académies (DAN, DSI), il devenait de plus en plus nécessaire qu’un avis juridique vienne apporter quelques éléments de réponses aux interrogations largement partagées sur la question de la protection des données.

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Bruno Devauchelle : L’école, un dogme immuable à l’ère numérique ?

Les institutions internationales, OCDE, UNESCO en particulier évoquent régulièrement la nécessaire éducation des enfants. Le plus souvent cette éducation est associée de manière plus ou moins explicite au modèle de l’Ecole quand elle n’y est pas réduite. Consacrant ainsi la scolarisation comme la seule forme d’éducation efficace on y trouve de multiples références à ce modèle allant jusqu’à l’imposer partout. L’accès offert à tous par Internet aux savoirs et aux autres humains ouvre une brèche dans ce dogme. Il ouvre une brèche dans l’accès au savoir mais semble-t-il pas dans la forme scolaire, même si le nouveau potentiel info-communicationnel la transforme. On l’aura bien compris, lorsque nous parlons d’éducation, nous considérons aussi toutes les formes de « transmission » qui s’opèrent dans une société et pour tous les humains quel que soit leur âge.

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Bruno Devauchelle : Quel paysage du numérique éducatif pour la rentrée ?

Au moment de l’injonction à fermer les livres et les cahiers, les smartphones restent ouverts, les ordinateurs portables vont continuer d’offrir leurs services quotidiens. Et pendant ce temps de « grandes vacances » l’école va s’endormir tandis que les objets numériques vont poursuivre leur vie ordinaire. Voilà deux mondes qui se séparent sur des incompréhensions dont on n’a pas fini de connaître les conséquences : que se passera-t-il à la rentrée scolaire dans le domaine du numérique ? Y aura-t-il une interdiction forte des smartphones dans les établissements (lesquels ?) Ecartera-t-on le code des fondamentaux au prétexte qu’il faut d’abord savoir lire écrire compter avant de faire des programmes informatiques ? Le plan numérique de 2015 sera-t-il abandonné ou continué ? Les Environnements Numériques de Travail seront-ils encore portés par un ministère qui après avoir passé un accord avec Microsoft semble prêt à ouvrir ses portes à Google (qui est déjà bien présent dans le territoire comme en témoigne le recensement des établissements utilisateurs par Google Classroom) ? Les ressources et leur accès (Eduthèque Myriae et autres) vont-ils continuer leur développement ? Comment les collectivités territoriales vont réagir face à un nouveau pouvoir politique qui pour l’instant ne se prononce pas (encore ?) sur le numérique éducatif ?

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L’élève

Orientation : Comment expliquer le recul de l’apprentissage dans l’enseignement secondaire ?

Alors que les Républicains veulent rétablir l’apprentissage à 14 ans, l’Insee fait le point sur le déclin de l’apprentissage dans l’enseignement secondaire. Ce net recul, 24% depuis 2008, tient à une évolution de l’orientation des élèves de 3ème . Mais c’est aussi l’évolution de l’emploi qui commande…

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Un jeu pour découvrir les voies de la radicalisation

Présenté comme une enquête journalistique, ce jeu nous entraine dans la découverte d ela radicalisation à partir d’exemples précis de jeunes. C’est Elsa, par exemple, une lycéenne brillante dont on se demande où elle en est. Le jeu invite à rencontrer ses amis, sa famille, son professeur pour petit à petit se faire une opinion. Un jeu prenant , très joli, réalisé par des étudiants journalistes.

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Des associations dénoncent  » le scandale de la disparition de la médecine scolaire » dans le 93

 » En 2015, seulement 17 postes de médecins-iennes de l’Éducation nationale (MEN) étaient pourvus sur les 49 provisionnés pour l’ensemble du département. Dans certaines villes, la médecine scolaire a quasiment disparu : ainsi à Bobigny, préfecture du département, dans laquelle il n’y a qu’un demi-poste de médecin-ienne de l’Éducation nationale pour 29 écoles, 4 collèges et 3 lycées », soulignent la Ligue des droits de l’Homme, la Fcpe 93 et les syndicats Sud et Fsu 93.

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Orientation : APB : Julien Grenet pour une adaptation d’APB

« Ce n’est pas tant le droit qui pose problème que le symptôme de contradiction de l’enseignement supérieur, qui défend le principe de non-sélection, tout en instaurant des capacités limitées dans la plupart des filières universitaires », relève Julien Grenet dans un entretien accordé à L’étudiant. Il montre que APB est « manipulable » pour une partie des formations. Julien Grenet plaide pour  » prendre en compte l’adéquation entre formation et candidat ». Mais il soulève aussi la question des places. « L’option d’augmenter les capacités ne concerne pas que les licences, mais aussi les places en STS. D’autant que le nombre de bacheliers pro a augmenté de 80.000, c’est la plus grosse réforme éducative de ces trente dernières années. La proportion de bacheliers dans une génération a augmenté de 10 %, c’est phénoménal. Aujourd’hui, il y a 80.000 étudiants en plus qui peuvent accéder à l’enseignement supérieur, et pour autant, les places nécessaires n’ont pas été créées dans les formations adaptées… On a 50 % d’une cohorte qui s’engage dans des études supérieures, ce n’est vraiment pas beaucoup, c’est la moyenne de l’OCDE ».

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