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Professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Lille, François Villemonteix était un chercheur spécialisé sur les usages du numérique. Instituteur, « il était ensuite devenu professeur des écoles, conseiller pédagogique chargé des TIC au Rectorat de Paris (1998), chargé d’études au bureau de la formation des enseignants du Ministère de l’éducation nationale (2004), inspecteur de l’éducation nationale (2008), maître de conférences à l’IUFM de Versailles (2011), puis directeur adjoint de cette institution en 2012 avant d’être élu professeur il y a un an », rapporte GL Baron dans un hommage qu’il lui rend au nom de l’AECSE.

 » Le fil directeur de son intérêt scientifique est composé de plusieurs brins tous liés à une pratique : la pédagogie, la formation et l’accompagnement des enseignants du primaire aux différentes formes de technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi que les changements pouvant survenir dans leurs pratiques… Il a été en particulier, avec Jacques Béziat et moi-même, à l’initiative de la série de colloques ETIC (Ecole et TIC, renversant l’ordre des termes dans le sigle TICE), dont la troisième édition a eu lieu en juin 2018 à Paris Descartes… Du point de vue des références épistémologiques, il est un exemple de syncrétisme créateur, nourri aux sources de la systémique, empruntant surtout aux différents courants des sciences de l’éducation, mais aussi aux sciences sociales. Son positionnement est original et courageux. Chercheur reconnu il a suivi le parcours autrefois décrit par J Beillerot : praticien en recherche, il est devenu chercheur sans pour autant se couper du terrain. Il n’a pas hésité à se confronter à l’expertise et à la prescription, moyens de peser sur le cours des choses, en prenant soin de ne pas les exercer en même temps que la recherche. »

Dans le Café

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