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Surveillant dans un collège de Roubaix, Brahim a t-il été victime des appels à dénonciation ? Selon Street Press, qui donne la parole au surveillant, l’affaire serait partie d’un échange avec un professeur sur l’esclavage. Relayée sur Facebook, son affaire prend des proportions quand l’établissement découvre le nom de scène de cet AED rappeur : « Prince BR Fellagah ». Brahim est accusé de radicalisation et licencié le 2 avril. Il est signalé par le chef d’établissement à la police ce qui lui vaut une visite domiciliaire. Il dénonce un montage en épingle d’un petit fait et entend porter plainte pour licenciement abusif. Après l’assassinat de S Paty et la campagne de signalement menée par le ministère, près de 800 signalements ont été faits avec de sérieux dérapages. La grande majorité n’a mené à rien. Mais des écoliers de 9 ans ont été gardés à vue toute une journée seuls après irruption de la police chez eux. Des collégiens ont été arrêtés et mis en examen. Un lycéen de 16 ans a été exclu et mis en examen pour le jet d’un pétard bien après le 2 novembre.

Sur Street Press

800 signalements