« Rares sont les pédopsychiatres pour défendre la scolarisation précoce. De leur point de vue, elle néglige le développement psychoaffectif des enfants, qui ont besoin, jusqu’à 3 ans, d’un environnement adapté à leurs besoins, en petits groupes et non pas dans un groupe classe d’une vingtaine d’élèves, avec dans le meilleur des cas, une aide en la personne d’un agent territorial spécialisé », écrit F Sodade, une psychologue scolaire dans la Gazette des communes. Mais « Agnès Florin, professeur de psychologie et spécialiste de la scolarisation des enfants de 2 ans à 3 ans, estime que les pédopsychiatres ont vite fait d’imputer à la seule scolarisation précoce des troubles qui relèvent d’autres variables et constate que « toutes les études disponibles montrent un avantage de la scolarisation avant 3 ans au moins dans le développement du langage. »
