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Grenelle de l’éducation : L’application du Grenelle
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Blanquer définit les « contreparties »
Quelques jours après les « conclusions » du Grenelle, JM Blanquer a défini devant les députés le 1er juin ce que devraient être les contreparties à la revalorisation de 400 millions promise pour 2022. « On veut personnaliser le parcours de chacun », a dit JM Blanquer.
« La personnalisation c’est être mieux être pris en compte dans les mutations, c’est avoir la désanonymisation du sort de chacun. L’esprit d’équipe c’est améliorer la situation des directeurs
d’école, l’autonomie des établissements, la responsabilisation de tous ».
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Versailles : Le Grenelle traduit sur le terrain
C’est de Versailles que nous viennent les premières applications du Grenelle de l’éducation sur le terrain. Au lendemain des annonces de JM Blanquer, la rectrice de Versailles publie sa » Feuille de route pour les ressources humaines » Si certaines mesures sont intéressantes, comme le soutien aux primo arrivants, la rectrice décline surtout tous les outils du managériat d’entreprise. Ainsi Versailles aura son « club des managers », des enseignants badgés chargés d’appuyer le chef d’établissement ou le directeur d’école, des pré rentrées étendues en éducation prioritaire et de très nombreux postes à profil supplémentaires. Le « pilotage » des enseignants est renforcé. Coté formation le discours c’est de répondre aux demandes du terrain mais la rectrice annonce déjà la priorité aux pédagogies comportementales. » La désinfantilisation et la fin de l’individualisme » annoncées par JM Blanquer le 26 mai c’est tout simplement la prise de pouvoir du New Public Managament.
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Grenelle de l’éducation : 26 mai 2021 : les décisions de JM Blanquer
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Grenelle : Une revalorisation comparable à celle de 2021 et c’est tout
« Ces changements sont des changements systémiques , c’est la
désinfantilisation et la fin de l’individualisme. Notre système ne
peut plus être décrit comme immobile et irréformable ». Clôturant le
Grenelle de l’éducation le 26 mai, JM Blanquer annonce un moment
« historique ». Mais la revalorisation 2022 se situe tout juste au
niveau, fort modeste, de celle de 2021. Qui sera concerné, son
application concrète, les contreparties à venir, seront définis en
juin. Les décisions sont repoussées à juillet. Soulagement et déception.
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Les syndicats soulignent la disparition de la loi de programmation
« Revalorisation c’est un grand mot ». Pour Frédérique Rolet,
secrétaire générale du Snes Fsu, la clôture du Grenelle de
l’éducation par JM Blanquer le 26 mai ne fait pas disparaitre les
inquiétudes. Le Sgen Cfdt au contraire « acte positivement » la
revalorisation. La plupart des syndicats regrettent l’absence de loi
de programmation. Tous vont avoir à négocier avec JM Blanquer la
répartition des 400 millions et les contreparties envisagées par le ministre.
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Revalorisation pas historique pour C Lelièvre
« En 2018, l’estimation du produit intérieur brut a été de l’ordre de
2300 milliards d’euros (2286 milliards en euros constants, 2353
milliards d’euros en euros courants).700 millions d’euros, c’est donc
0,03% du PIB. On est loin, très loin de l’augmentation de la part de
la dépense intérieure d’éducation dans le PIB de 1990 à 1993 où l’on
est passé de 6,6% à 7,6% (une augmentation de la part du PIB dévolue
à l’éducation de plus de 0,3% par an, soit dix fois plus) », rappelle
Claude Lelièvre. C’était sous le 2d septennat de F Mitterrand.
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Grenelle de l’éducation : janvier 2021 : les recommandations explosives du Grenelle
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Les recommandations explosives du Grenelle de l’éducation
Selon un schéma bien classique à l’Education nationale, le Grenelle
de l’Education accouche de propositions qui reproduisent exactement
les conceptions libérales du ministre. Rémunération au mérite et à la
carte, contractualisation d’établissements autonomes, statut de
directeurs d’école, les propositions du Grenelle vont loin et sont
explosives. JM Blanquer devrait prochainement dire ce qu’il en
retient et cibler ce qu’il veut mettre en place d’ici 2022. Tout ?
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Le Grenelle, le CSEN et la domination des enseignants
Fidèle et éclairant. Le rapport de synthèse du colloque du Conseil
scientifique de l’Education Nationale (CSEN) organisé à l’occasion du
Grenelle de l’éducation sur le thème du professeur du XXIème siècle
est conforme aux contributions du colloque. Organisé autour de 5
questions, il décrit un métier où, sous couvert du développement du
travail d’équipe, l’enseignant est en permanence sous surveillance et
en évaluation. Le principal enseignement du rapport est de montrer à
quel point des membres du CSEN l’utilisent au service d’une ambition
politique, celle de JM Blanquer.
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Grenelle de l’éducation : novembre décembre 2020 : l’événement
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Un colloque pour modifier la carrière des enseignants
A quoi reconnait-on le « professeur du 21ème siècle » ? A sa rémunération personnalisée et sa soumission à un référendum pointilleux et hiérarchisé, si l’on en croit les présentations du colloque organisé le 1er décembre par le Conseil scientifique de l’éducation nationale. En écartant les sciences de l’éducation et les sociologues de l’éducation, le colloque, piloté par Yann Algan et Stanislas Dehaene, mélange économie, psychologie positive et neurosciences pour proposer un modèle de carrière qui rappelle Singapour.
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Un colloque en forme de claque
Organisé par le Conseil scientifique de l’éducation nationale et piloté par son président, S. Dehaene, le colloque du 1er décembre vise pas moins qu’à changer « les conditions de travail » et les « pratiques » des enseignants. N’y cherchez pourtant pas d’enseignants. Il n’y en a pas. Ne cherchez pas de chercheurs sur la formation des enseignants. Il n’y en a pas. Ne cherchez pas de spécialistes des sciences de l’éducation. Il n’y en a pas. Ne cherchez pas de spécialistes des disciplines. Il n’y en a pas. Ne cherchez pas de didacticien. Il n’y en a pas. Mais alors il y a qui dans ce colloque ? Et pour quoi faire ?
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Philippe Meirieu fait lui aussi défection
« Mon nom est apparu dans un atelier du Grenelle de l’éducation mais je n’y participerai pas », a indiqué P Meirieu lors d’une conférence virtuelle organisée par le Snuipp le 26 novembre. Il en décline assez longuement les raisons. Elles sont plutôt bonnes quand on regarde les invités…
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Blanquer : Un Grenelle « gagnant – gagnant »…
« Ce sera une approche systémique… Une approche gagnant-gagnant ». Interrogé par les sénateurs de la Commission de l’éducation le 17 novembre sur le budget de l’éducation nationale, JM Blanquer est revenu sur le Grenelle de l’éducation et l’éventuelle loi de programmation. Le Grenelle devrait conduire à une redéfinition du métier d’enseignant. Gagnant – gagnant ?
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Première défection au Grenelle de l’Education
Alors que le Grenelle de l’éducation doit se réunir jusqu’en février 2021, il connait sa première défection. La Cgt Education quitte cet ensemble d’ateliers. Elle ne souhaite pas cautionner des décisions « lourdes de menaces sur les statuts et les conditions de travail des personnels ». La Cgt Education et aussi la Fsu, qui reste pour le moment, décrivent des ateliers composés par le ministère de personnalités ignorant tout de l’Ecole. Des échanges décalés avec la réalité de l’école. Ou alors très directement dictés par les documents ministériels. Entre show et manipulation, le Grenelle s’avère tout sauf un lieu de négociation entre partenaires sociaux. Il s’agit plutôt de justifier une éventuelle évolution du métier d’enseignant dans le sens voulu par JM Blanquer. Du moins si le ministère arrive à la financer. Car le pompon c’est que cela ne servira peut-être à rien…
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Professeurs : La hausse des heures supplémentaires augmente les inégalités
On le savait une récente étude de la Depp, la division des études du ministère, le confirme : l’appel à davantage d’heures supplémentaires dans le second degré se fait au détriment des enseignantes. Et les suppressions de postes dans les collèges et lycées généraux et technologiques ne sont pas compensées par les heures supplémentaires, contrairement aux déclarations ministérielles.
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L’OCDE et l’internationale de l’éducation demandent des mesures pour les professeurs
C’est assez rare de voir une internationale syndicale et l’OCDE faire
programme commun. C’est pourtant ce que proposent les « 10 principes
pour une reprise de l’éducation efficace et équitable » publiés par
l’OCDE et l’Internationale de l’éducation. Ils invitent notamment à
ne pas oublier les enseignants dans les conditions de la reprise.
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Salaires des enseignants : La chute
« A priori il peut paraitre étonnant que les enseignants aient accepté
des baisses de salaires d’une telle ampleur et ceci pendant une
période aussi longue ». Dans un petit livre (Salaires des enseignants.
La chute, L’Harmattan), Bernard Schwengler, professeur de
SES, reprend de façon très précise la question des salaires
enseignants. Des années 1980, il montre comment les politiques de
revalorisation n’ont en rien empêché la baisse des salaires des
professeurs qui s’est accélérée ces dernières années. Il montre aussi
les mécanismes du décrochage par rapport aux autres fonctionnaires.
Et il pose une bonne question : mais comment tout cela est-il
possible ? Pourquoi les enseignants acceptent-ils ce déclassement à
la fois réel et relatif ?
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12 € 50 et c’est tout ?
12 € 50. A peine plus qu’une heure de smic. C’est la revalorisation mensuelle annoncée par JM Blanquer pour 69% des professeurs. Dans une lettre envoyée aux enseignants le 16 novembre, JM Blanquer communique ses choix sur la revalorisation. Les enseignants et les psychologues percevront une prime d’équipement informatique de 150€ en janvier 2021. Une prime d’attractivité sera versée en mai 2021 mais seulement jusqu’à l’échelon 7 inclus. Elle sera identique à tous les corps et représentera 100€ net par mois pour l’échelon 2 mais seulement 35€ aux échelons 6 et 7. Le ministre ne dit rien sur une éventuelle loi de programmation. Les syndicats se demandent si la revalorisation va s’arrêter là.
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Les primes principal outil des inégalités salariales dans l’Education nationale
Alors que toute la politique de revalorisation du ministère repose
sur des prime, l’analyse de la dernière édition du Bilan social du ministère montre que ce sont surtout elles qui creusent les
inégalités entre les genres et entre les corps. Les écarts de rémunération à l’intérieur de l’éducation nationale sont importants. Ils se maintiennent de façon très nette entre les sexes.
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En 2018 les salaires enseignants ont dévissé deux fois plus vite
Il y a les belles paroles sur la revalorisation nécessaire des
enseignants et il y a la réalité des politiques poursuivies. En 2018
les salaires des enseignants ont diminué deux fois plus vite que ceux
des autres personnels de l’Etat. C’est ce que l’INSEE établit dans
sa note annuelle sur les salaires dans la fonction publique.
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Revalorisation des cadres du ministère
Seconde provocation de la journée ? Deux arrêtés publiés au JO du 20 janvier relèvent la bonification indiciaire attribuée aux « agents exerçant des fonctions supérieures » au ministère de 28 910 à 30 250
points. Le détail des bonifications indiciaires est publié . Ainsi les grands directeurs du ministère (secrétaire général, dgesco, dgrh
etc.) reçoivent 180 points leurs chefs de service 120 points, leurs sous-chefs 110 etc.
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Réforme du statut des enseignants
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Deux décrets modifient les commissions paritaires et instaurent les comités sociaux d’administration
En pleine crise sociale et sanitaire, le gouvernement publie deux décrets d’application de la loi de transformation de la fonction publique qui auront un impact majeur sur la vie professionnelle et la santé des fonctionnaires , dont les enseignants. Le décret sur les comités sociaux d’administration (CSA) supprime les CHSCT. Paul Devin, secrétaire général du SNPI Fsu, donne son point de vue d’expert sur ces textes.
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