“Comment enseigner en ces temps de crises et notamment celle de
la transmission, sinon en faisant «un pas de côté» pour sortir de la valse
des idées et des modes afin de poser les bases d’une alliance
créative, en étant un “enseignant qui s’investit avant d’être un enseignant
qui sait”. Jacques Nimier propose sur son site cette réflexion de
Marie-Françoise Bonicel sur “l’enseignant hypermoderne”. Pour elle,
“affecté par l’incapacité à s’identifier à un collectif déprécié le
conduisant ainsi à plus de solitude, l’enseignant.. est devenu un lieu
symbolique au cœur des contradictions et des messages paradoxaux d’une
société qui lui demande d’accompagner l ‘élève dans un monde menaçant et
inconnu en assurant tout à la fois la transmission et la permanence, le
nouveau et le discontinu”. Cette situation génératrice de malaise peut
changer si l’enseignant travaille sur son monde intérieur. Jacques Nimier
continue également la publication de la thèse de Stéphanie Leloup sur
l’ennui à l’école. Elle mesure l’écart entre les représentations des élèves
et des enseignants sur les cours, le lycée et l’élève. L’écart tient en
grande partie à une réalité simple : l’élève est une personne dont la vie ne
se résume pas au lycée. Il y a encore d’autres bonnes feuilles sur le site
de Jacques Nimier. Ainsi, en écho aux propos ministériels, il publie des
extraits de l’ouvrage de Jean-Jacques Paul, datant de 1996, sur le
redoublement. “Quand j’ai appris que je doublais, j’ai pensé que je ne
savais pas lire “. ” J’étais triste et j’ai pleuré… je sais pas trop a
quoi ça sert (le redoublement)” C’est aussi ce que montre la
recherche.
http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/