« Les
personnes qui achèvent des études universitaires ou d’autres types de
formation supérieure sont plus nombreuses que jamais de par le monde.
Cependant, les progrès sont inégaux d’un pays à l’autre et certains
enregistrent une régression importante susceptible de compromettre leur
aptitude future à suivre le rythme de l’évolution économique et
sociale ». L’édition 2004 de l’annuaire de l’OCDE pour l’éducation met en
évidence ces particularités. Ainsi la France dépense en moyenne davantage
que les autres pays de l’OCDE pour l’éducation (6% du PIB contre 5,6%).
L’enquête de l’OCDE souligne la lourdeur du système éducatif français pour
les élèves. Une scolarité nettement plus longue (15 ans contre 12 en
moyenne) avec des horaires pesants dans le secondaire : 1031 heures
annuelles au collège contre 933 chez nos voisins; un phénomène aggravé par
un plus faible nombre de semaines de cours. Mais c’est surtout par son
enseignement supérieur que la France se distingue. Si la France dépense
davantage pour l’enseignement secondaire, par contre elle met peu d’argent
dans le supérieur. Fait rare, elle ne connaît pas une hausse de son nombre
d’étudiants alors que celle-ci est spectaculaire dans de nombreux pays. Le
phénomène st aggravé par un taux d’échec très fort dans le supérieur :
seulement 59% des étudiants décrochent un diplôme de 1er cycle du supérieur
contre 70% dans l’OCDE. Résultat : seulement un quart d’une classe d’âge a
un diplôme de licence en France. C’est plus d’un tiers dans l’OCDE. Ce
relativement faible niveau d’instruction n’est pas sans répercussions
économiques.
Etude OCDE
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