Libération du 3 mai cite une étude réalisée pour le Haut Conseil à l’évaluation de l’école sur les représentations scolaires des enfants d’immigrés. “Encouragés par des parents qui n’ont quasiment pas connu l’école dans leur pays d’origine, les enfants d’immigrés nourrissent de grands rêves pour leur scolarité. Comparés à ceux des enfants nés de deux parents français, leurs souhaits de formation sont nettement plus ambitieux : tous veulent faire des études supérieures. Mais en appartenant dans le même temps aux milieux sociaux les plus défavorisés, ils sont davantage vulnérables à l’échec scolaire. Un décalage qui nourrit un sentiment d’injustice ainsi qu’une désillusion plus grande à l’égard de l’école”.
Article de Libération