En septembre-octobre, une intéressante discussion s’est déroulée sur une liste d ediscussion d’histoire-géographie. La question initiale portait sur la réalité des ENT. Une unanimité s’est dégagée pour constater (et parfois déplorer) l’extrême diversité des situations d’une académie ou d’un département à l’autre : « Il existe un multitude de plateformes ENT. L’explosion de la demande de la part des collectivités locales a fait pulluler les offres. » Les enseignants s’interrogent aussi sur les usages. ” Les ENT ne sont ni une révolution, ni une surcharge de travail. A mon avis, ils arrivent un peu tard sur le marché. Dans leur aspect partage de données et communication, ils auraient pu constituer une révolution il y a quelques années. Mais depuis le web 2.0 et les réseaux sociaux se sont depuis développés et remplissent déjà très bien cette fonction. Dans leur aspect organisation, cahier de texte, idem, d’autres outils préexistaient déjà. Mais les ENT présentent l’avantage de concentrer sur une seule et même plateforme tous ces outils et c’est ce qui fait leur intérêt. Dans mon académie les collectivités se sont même alliées pour proposer un même ENT du collège jusqu’au lycée. »
