C’est Orléans que François Hollande a choisi pour assister à la rentrée scolaire avec la ministre de l’éducation nationale. Pour le président de la République c’est un retour aux sources. C’est là que le 10 février 2012 il a prononcé un discours sur l’éducation qui a lancé sa campagne pour les présidentielles. Le candidat de 2017 espère-t-il regagner le coeur des enseignants ?
« J’ai décidé de faire de l’école maternelle et de l’enseignement primaire une priorité de mon action », avait promis François Hollande le 10 février 2012 à Orléans. » Je m’engage à ce que le principe dit “de plus d’enseignants que de classes” soit adopté et mis en oeuvre ».
Le 1er septembre 2017, François Hollande revient à Orléans. Il visite l’école élémentaire du Nécotin puis le collège Jean Rostand. Il est accompagné par la ministre de l’éducation nationale.
En 5 ans, la plupart de ses engagements en matière d’éducation ont été tenus ou sont en passe de l’être comme celui des 60 000 postes. Mais beaucoup d’espoirs se sont envolés chez les enseignants.
Le discours présidentiel devrait être un discours bilan. Il pourrait même poser le bilan scolaire au coeur de la campagne. Pourtant une étude Cevipof montre que le niveau de satisfaction des enseignants à l’égard de l’action présidentielle s’est effrité même s’il reste plus haut que celui des autres fonctionnaires et salariés du privé.
L’électorat enseignant reste le noyau dur du candidat. F Hollande remporte 24% des intentions de vote chez les professeurs. C’est presque le double des salariés du privé. Mais ce taux a perdu 6 points depuis janvier 2016. La réponse sera-t-elle à Orléans ?
