Le CEREQ
publie une étude qui analyse l’évolution des emplois-jeunes de l’éducation
nationale face au marché de l’emploi. Elle établit que « les
emplois-jeunes acquièrent de véritables compétences.. Il exercent des
activités correspondant à de réels besoins, telles la surveillance,
l’informatique, la documentation, l’aide à l’enseignement ou l’animation ».
De fait, plus d’un tiers des emplois-jeunes recrutés en 1997 ont déjà
mis un terme à leur contrat, dans la plupart des cas pour occuper un emploi.
Ceux-ci ont un emploi généralement à durée indéterminée. Mais le CEREQ
relève deux ombres à ce tableau positif. D’une part les emplois-jeunes
« souffrent du manque de reconnaissance de leur expérience » : leurs
compétences ont rarement été validées dans le cadre d’une procédure V.A.E..
D’autre part « l’avenir professionnel reste préoccupant pour deux
catégories : ceux dont le projet n’est pas directement lié à leurs activités
et les moins diplômés ». Pour eux, la dégradation de la conjoncture
économique oblitère l’avenir.
Le « Bref » du Cereq
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