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Il y avait beaucoup de filles, de garçons, des enseignants, des anciens élèves, tous venus pour l’occasion, histoire de partager, de se retrouver autour d’une journée, celle de la Journée du sport scolaire, le 18 Septembre. Nous avons décidé de vous faire voyager à la Réunion autour d’un rassemblement « Green Hand », c’est à dire tout simplement du handball sur une pelouse. Selon un enseignant présent : « oui, c’est une bonne chose d’avoir une Journée du sport scolaire au niveau national, mais des journées comme celle-ci, il y en a des dizaines par an ».

Une journée sur le thème de la convivialité, du partage

La journée a réuni une vingtaine d’équipes, l’équivalent de 150 élèves autour de plusieurs petits tournois, par catégories. Il y avait des grands, des moins grands, pour certains, c’était les premières rencontres, pour d’autres, un moyen de retrouver les équipes des années précédentes, de jouer contre, parfois avec, l’enjeu était de se retrouver. En témoigne la venue des anciens élèves de l’AS qui étaient là pour partager un moment avec les plus jeunes et pour aider à l’encadrement des rencontres.

Beaucoup de sourires, sur le podium : les filles!

Il convient de noter cet élément : En effet, sur les 150 élèves, ce sont quasiment une centaine de filles qui étaient présentes. Quand on connaît le taux de licenciés au niveau fédéral il est intéressant de remarquer que les filles trouvent une place à part entière au sein des associations sportives. En regardant de plus près, on voit que les motivations sont diverses, certaines sont là pour essayer de gagner, d’autres pour passer un bon moment et être ensemble. Dès lors, il est évident que l’ambiance générale est décontractée, les sourires sont de sortie et sur le podium : les filles.

Un vrai service national

L’année dernière, nous intitulions notre éditorial : « le sport scolaire est-il efficace ? ». Les attaques récurrentes de la Cour des comptes souhaitant des indicateurs de performance contrastent avec la réalité de ces journées. C’est bien un service national du sport scolaire qui est proposé à tous les élèves pour un prix dérisoire. Plus d’un million de licenciés au niveau national, plus de 20 000 à la Réunion pour l’UNSS dans le second degré. Si on ajoute le premier degré, le sport scolaire devient la première fédération sportive. Alors oui, les associations sportives sont efficaces et oui, un nombre considérable d’enfants bénéficie de ce service public.

Une journée des plus classiques ?

S’il fallait faire une conclusion à cette journée nationale du sport scolaire, il faudrait reprendre le témoignage de l’enseignant évoqué plus haut : « oui, c’est une bonne chose d’avoir une journée du sport scolaire au niveau national, mais des journées comme celle-ci il y en a des dizaines par an… ».

Antoine Maurice