Les thèmes traités comme la mécanique des fluides et la radioactivité sont souvent vus en fin d’année dans les lycées. « Ce n’est pas du tout un sujet classique sur les choix des thèmes », ajoute l’enseignante expérimentée.
La physique-chimie en décalage ?
Un autre enseignant de la discipline trouve « un vrai décalage entre les élèves sortant de l’épreuve de physique-chimie et ceux sortant des autres épreuves. Dans les autres spécialités, les élèves ont systématiquement des sujets classiques (en maths, notamment, ils ont su s’adapter à la diversité des profils). A croire qu’en physique-chimie, on ne sait pas faire…« , regrette-t-il. « C’est un problème récurrent : dans l’objectif de contextualiser les sujets, on se retrouve avec des énoncés d’une douzaine de pages, sur des thèmes qu’on n’a pas le temps d’approfondir« .
Sur les réseaux, les messages sont nombreux à propos de cet examen. « Le contraste entre la facilité de l’exercice de chimie et les 2 exercices d’équation différentielle est juste scandaleuse. J’ai vu les profs de physique après l’épreuve ils étaient tous d’accord : c’est une honte », écrit un internaute. « L’exercice 2, c’est des SVT incognito : la datation du granite de Meymac est un ancien sujet d’ECE », relève un autre.
Une autre enseignante de la discipline résume : « Trop de maths, trop de nouveautés. On ne fait pas 3 exercices originaux ! Ça va juste conduire à un ajustement du barème mal boutiqué ».
En effet, comme à chaque situation de ce genre, le barème d’évaluation par question sera vraisemblablement adapté à la situation. Et comme à chaque situation de ce genre, une pétition est déjà en ligne.
Les élèves peuvent pour la plupart se rassurer avec une orientation via Parcoursup qui est déjà passée par là. Ne faut-il pas voir dans cette hausse de niveau d’épreuve un pilotage du ministère pour hausser le niveau d’exigences des enseignant.es à l’année n+1 ?
A suivre…
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