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« La
France veut vivre la société de l’information… Il faut prendre les devants
en organisant une vraie mobilisation nationale (pour Internet)… et faire
des Français des citoyens numériques comme les autres ».
C’est par ces
énergiques paroles que J.-P. Raffarin annonçait le 30 octobre un effort
national pour Internet. Mais le plan gouvernemental est plus modeste. Il
reprend les décisions du Comité interministériel de juillet 2003. Ne s’y
ajoutent que deux annonces. D’une part l’engagement de certains industriels
de fournir des PC à 900 euros pour un modèle de bureau et 1200 euros pour un
portable; des prix déjà courants chez les distributeurs qui résultent de la
montée en puissance de la production chinoise et de la faiblesse du dollar.
D’autre part une vaste campagne publicitaire, appuyée sur un slogan et un
logo : « Internet déclaré d’utilité tout public » qui sera apposé sur les
machines des industriels. Ailleurs d’autres moyens avaient été mobilisés
pour faciliter l’entrée dans la société de l’information. Par exemple, en
2000, le Québec a pris en charge 75% des dépenses d’équipement et de
branchement Internet des ménages à faible revenu pour accélérer l’entrée
dans la société de l’information.
Communiqué du premier ministre
Le plan québécois en 2000