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« La
simplicité de l’idée cache ici le simplisme du raisonnement »
. La phrase,
assassine, résume l’opinion du groupe Claris sur la politique de prévention
du gouvernement. Claris regroupe des sociologues, comme L. Mucchielli, des
travailleurs sociaux et des enseignants.  » On ne « répare » pas un humain
comme on soigne une grippe, ni comme on répare une voiture. Et on ne fait
pas évoluer un esprit en lui lançant une simple injonction, voire une
menace… On fait évoluer un esprit lorsque l’on est capable d’entendre et
de comprendre sa souffrance, de lui offrir des moyens d’analyser la
signification de ses attitudes, de dépasser ses contradictions, de sortir de
ses échecs, de trouver des perspectives pour se projeter dans l’avenir ».

C’est cette démarche éducative que défend Claris. Elle leur paraît
incompatible avec la politique gouvernementale qui veut soumettre les
travailleurs sociaux à une obligation de dénonciation.
Article de Libération